[Chronique] The Limiñanas - Electrified - Rolling Stone

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[Chronique] The Limiñanas – Electrified

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the limiñanas electrified

The Limiñanas sont de retour avec Electrified, une collection piochant dans l’ensemble de leur carrière depuis le début.

« That shit rocks » : c’est ainsi qu’Iggy Pop décrit la musique du groupe made in Occitanie, en activité depuis 2009, mué par l’amour de Marie et Lionel Limiñana, mariés depuis 1999. Sept albums studio, deux compilations de raretés, une bonne poignée d’EP, des side projects comme L’Epée, créé avec Anton Newcombe et Emmanuelle Seigner… et des collaborations dans tous les sens, du complice de longue date Pascal Comelade à des camarades high fidelity : Etienne Daho, Bertrand Belin, Laurent Garnier, Peter Hook, etc.

Très chic, tout ça, mais aussi très rock, en témoignent ces 35 morceaux illustrant au mieux le parcours des Limiñanas, qui n’ont jamais choisi entre rockab’, garage sixties, épopées morriconiennes et chanson décalée. Bonus : un inédit partagé avec Areski Belkacem, logiquement électrifiant, baptisé « La Musique ».

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Sophie Rosemont

Retrouvez cette chronique et bien d’autres dans Rolling Stone n°145, disponible chez votre marchand de journaux ou sur notre boutique en ligne.

Electrified de The Limiñanas est disponible

Voici la tracklist :

  1. Migas 2000
  2. I’m Dead
  3. Je ne suis pas très drogue
  4. Down Underground
  5. Je suis une gogo girl
  6. La fille de la ligne 15
  7. Je m’en vais
  8. Salvation
  9. Votre côté yéyé m’emmerde
  10. Cold Was the Ground
  11. My Black Sabbath
  12. Carnival of Souls (feat. Pascal Comelade)
  13. El Beach
  14. Prisunic
  15. Dahlia Rouge
  16. Garden of Love (feat. Peter Hook)
  17. Istanbul Is Sleepy (feat. Anton Newcombe)
  18. The Gift (feat. Peter Hook)
  19. Shadow People (feat. Emmanuelle Seigner)
  20. Dimanche (feat. Bertrand Belin)
  21. One Blood Circle (feat. Etienne Daho)
  22. Calentita (feat. Nuria)
  23. Saul (feat. Laurent Garnier)
  24. USA Motorbike (feat. David Menke)
  25. La Musique (feat. Areski Belkacem)
  26. Les hommes et les ombres
  27. Domino (feat. Golden Bug)
  28. Pulsing (feat. David Menke)
  29. Les Bellas – Hey I’m Going Down
  30. Les Bellas – She’s on My Track
  31. Les Bellas – A Dream that Sleeps
  32. Les Bellas – Electrified
  33. Les Bellas – You Got My Soul
  34. Les Bellas – Drown
  35. Les Bellas – Belladelic

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Eels – Time!

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Eels Time!

Et de 15 albums pour Eels ! L’occasion d’explorer la facette mélodique de Mark Oliver Everett, dans un disque empreint de mélancolie.

Quoi de mieux que la ballade “Time”, aussi brève que délicate, pour ouvrir ce quinzième album de Eels ? À sa tête, l’indispensable Mark Oliver Everett qui rapporte ses romances brisées et une solitude jamais totalement assouvie. En témoignent “We Won’t See Her Like Again” ou “Haunted Hero”, qui figurent parmi la douzaine de pistes au format pop, d’une mélancolie très digeste.

Si la mélodie prime, façon Brian Wilson en solo, elle s’évanouit au terme d’une démonstration ne dépassant que rarement les quatre minutes, et allergique à l’esbroufe. Lorsque le rock ressurgit sur un “Goldy”, le groove d’Everett, formidable sur “And Your Run”, reste tant lo-fi qu’accrocheur. Ou comment illustrer le fameux adage selon lequel la simplicité est l’ultime sophistication…

3.5 Avis de la Rédaction
Avis de la rédaction

Sophie Rosemont

Retrouvez cette chronique sur Eels et bien d’autres dans notre numéro 163, disponible en kiosque et via notre boutique en ligne.

Eels Time! est disponible

Voici la tracklist :

  1. Time
  2. We Won’t See Her Like Again
  3. Goldy
  4. Sweet Smile
  5. Haunted Hero
  6. If I’m Gonna Go Anywhere
  7. And You Run
  8. Lay With The Lambs
  9. Song For You Know Who
  10. I Can’t Believe It’s True
  11. On The Bridge
  12. Let’s Be Lucky

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Royal Republic – LoveCop

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Royal Republic LoveCop

De l’entrain et des sourires : Royal Republic ne change pas une méthode qui gagne sur son nouvel album : Lovecop.

Tromper son monde ? Nos Suédois délurés n’y auront consacré que quelques secondes. Vingt-quatre en tout et pour tout, celles introduisant “My House”, le premier morceau de leur nouvel album, leur cinquième au compteur en quasiment quinze ans. Vingt-quatre secondes donc, conjuguées en mode piano, claviers et saxophone sirupeux, avant que riff tranchant et batterie gonflée aux stéroïdes ne nous ramènent en terrain familier. Bon, admettons-le, ce n’est pas l’inquiétude qui prédominait quant aux intentions de l’équipage à l’annonce d’un nouvel avatar discographique de leur part. Chez Royal Republic, à l’instar des collègues et compatriotes The Hives, dans un style un peu différent – en gros, plus pub-punk chez les Pelle Almqvist et consorts, mais avec la même énergie débordante –, le programme et la démarche sont connus à l’avance, quasi inamovibles : du riff avant tout, du beat – ici indispensable –, de la déconne car cela va sans dire, de la grivoiserie plus souvent qu’à son tour, et roulez jeunesse !

Ce statut d’amuseurs, les Suédois l’assument sans la moindre réserve. Et pas seulement parce qu’ils ont vite compris tout le parti qu’ils pourraient en tirer auprès d’audiences de plus en plus conséquentes au fil des années – et en France en particulier. Royal Republic est ni plus ni moins l’un des groupes les plus réjouissants qui puisse investir une scène aujourd’hui. Reste qu’une telle réputation acquise au prix d’hectolitres de sueur dépensés ne fait pas forcément de bons albums, et qu’il s’agit donc d’avoir plus à proposer. Et qu’il ne suffit pas, pour emporter la mise, de s’auto-ériger flic de l’amour (LoveCop) comme d’autres en leur temps s’intronisaient “forçat de l’amour” en se plaignant ouvertement du traitement que leur infligeait une certaine Gabrielle…

Pour exister “discographiquement” et montrer que l’étiquette de power disco qu’on leur a collé sur le paletot ne se résume pas à une caricature, nos gus savent qu’ils peuvent s’appuyer sur une maîtrise de leurs instruments glanée jadis dans une école de musique du côté de leur Malmö natale. Elle s’expose et explose plus que jamais ici, avec une efficacité qui confine à une forme d’orfèvrerie quand sont balayés les styles auxquels ils aiment se frotter, le hard rock à l’ancienne en premier lieu, quitte à en passer par la ballade (“Lazerlove”) comme on en fait plus depuis le temps où brushings et futals léopard trustaient les programmations de MTV.

Et si le plus fort dans l’histoire, celle de ce LoveCop comme celle du groupe en général, était que Royal Republic a réussi à se forger une vraie identité, une vraie spécificité, en accumulant clins d’œil, allusions à d’autres exagérations passées, mais avec ce décalage permanent en bandoulière mais surtout en guise de règle d’or ?

3.5 Avis de la Rédaction
Avis de la rédaction

Xavier Bonnet

Retrouvez cette chronique sur Royal Republic et bien d’autres dans notre numéro 163, disponible en kiosque et via notre boutique en ligne.

Lovecop est disponible

Voici la tracklist :

  1. My House
  2. Lovecop
  3. Wow! Wow! Wow!
  4. Freakshow
  5. Lazerlove
  6. Boots
  7. Love Somebody
  8. Ain’t Got Time
  9. Electra
  10. Sha La-La-Lady

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Mazingo – Hey You

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Mazingo Hey You

Découvrez Hey You, le nouvel album aussi spontané et accrocheur de Mazingo, trio qui montre que son talent n’a pas de limites.

Situé quelque part entre la France et les États-Unis, Mazingo s’éclate à malaxer le folklore de deux continents distincts pour les rendre miscibles et obtenir ainsi une mixture à la fois unique et familière. C’est donc le pari de Hey You, qui allie la boue du Bayou et les sonorités boisées du rock français, mâtinant le tout de lignes de chant parfois ensoleillées, parfois fantomatiques.

Entre la tranquillité de “The Run” et le groove contagieux de “One Poor Teardrop”, l’album opère un grand écart stylistique et linguistique, avec l’inclusion de deux morceaux chantés en français. Autant d’éléments qui cohabitent en harmonie, grâce à une maîtrise et à une matrice artistique solides, et délicieusement attachantes.

3.5 Avis de la Rédaction
Avis de la rédaction

Mathieu David

Retrouvez cette chronique sur Mazingo et bien d’autres dans notre numéro 163, disponible en kiosque et via notre boutique en ligne.

Ne manquez pas la release party de l’album aux Étoiles (Paris) le 12 juin ! Les places sont en vente.

Hey You est disponible

Voici la tracklist :

  1. Hey You
  2. One Poor Teardrop
  3. Boxed Up
  4. Funambule
  5. In The Light
  6. City Never Sleeps
  7. What’s The Use
  8. Gone To Stay
  9. Can’t Do Right
  10. Six Pieds Sous Terre
  11. She’s Gone
  12. The Run

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Caesaria – Tonight Will Only Make Me Love You More

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Caesaria - Tonight Will Only Make Me Love You More

Déhanchez-vous sur le club rock de Caesaria, avec leur nouvel album puissant et accrocheur. Une pépite à découvrir d’urgence.

Annonçons tout de suite la couleur : Caesaria invente ou reprend – peu importe – le concept de musique club-rock, cette musique faite avec de vrais instruments où la matière à danser est aussi un but. Et il faut reconnaître que le résultat est assez bluffant. Les trois premières mesures de “Love You More Than Me” qui entame l’album rappellent involontairement (?)… Abba.

Mais cela ne donne pas le ton de tout le disque, plutôt de la liberté que s’offre le trio. Ni rock ni dance mais ouvertement les deux à la fois, le trio qui se dit influencé par le son de Manchester des 90’s (“We Will Be Great”, comme un titre d’Oasis mais qui rappelle Robbie Williams).

C’est donc à Londres qu’il est allé enregistrer ce second album avec Brett Shaw, déjà derrière les albums de Florence + The Machine ou de Foals. Une fois le concept accepté pour le plaisir évident à y prendre, on essaye de trouver des références plus ou moins subjectives. “Love You More…” sonne finalement plutôt comme Blur, c’est aussi là qu’on retrouve “It’s Not the End” ou même “Rockstar”. Il y a peut-être un peu de Billy Idol dans “Calling for You”.

Mais ce sont les accents disco de “We Are the Underground” et, bien sûr, de “Empty Club”, le premier single, qui rendent l’album aussi facile d’accès tout en restant fichtrement intéressant pour cet équilibre dance/pop/rock. Après All We Have Is Now sorti en 2022, Caesaria marque un second but de la plus belle des manières. Caesaria est peut-être tout ce qu’on souhaite aux dancefloors.

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3.5 Avis de la Rédaction
Avis de la rédaction

Silvère Vincent

Retrouvez cette chronique sur Caesaria dans Rolling Stone l’Hebdo n°160, disponible via notre boutique en ligne.

Tonight Will Only Make Me Love You More est disponible

Voici la tracklist :

  1. Love You More Than Me
  2. Empty Club
  3. It’s Not The End
  4. Calling For You
  5. 24 Hours Late
  6. Lost In The City Of Love
  7. We Are The Underground
  8. Rockstar
  9. We Will Be Great

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Beth Gibbons – Lives Outgrown

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BETH GIBBONS - Lives Outgrown

Découvrez le premier album solo de Beth Gibbons, chanteuse de Portishead. Un disque organique et sincère, finement ouvragé.

C’est le premier album véritablement solo de Beth Gibbons, le réussi Out of Season ayant été partagé, il y a plus de 20 ans, avec Rustin Man. Ici, pas d’Adrian Utley ou de Geoff Barrow, ses deux camarades de Portishead, mais le batteur de Talk Talk, Lee Harris, et James Ford, l’un des producteurs les plus courus du moment, notamment grâce à son travail avec Arctic Monkeys, Depeche Mode ou, ce mois-ci chroniqué dans nos pages, Pet Shop Boys.

Organique jusqu’à en être terreux, peuplé de moult variations de cordes, le son rappelle les dernières propositions d’une autre reine de la scène britannique, PJ Harvey. Si on reconnaît l’amplitude recherchée par Ford, y compris dans les compositions les plus épurées, il respecte l’écriture de Beth Gibbons, qui signe, parfois accompagnée de Harris, chaque titre d’un Lives Outgrown – intime et pudique, comme on pouvait s’y attendre de la part d’une chanteuse aussi bouleversante.

3.5 Avis de la Rédaction
Avis de la rédaction

Sophie Rosemont

Retrouvez de nombreuses autres chroniques dans notre numéro 163, disponible via notre boutique en ligne.

Lives Outgrown est disponible

Voici la tracklist :

  1. Tell Me Who You Are Today
  2. Floating On A Moment
  3. Burden Of Life
  4. Lost Changes
  5. Rewind
  6. Reaching Out
  7. Oceans
  8. For Sale
  9. Beyond The Sun
  10. Whispering Love

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