Ma vie en films: Sarah Polley à travers le miroir du cinéma | JDM
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Ma vie en films: Sarah Polley à travers le miroir du cinéma

Ma vie en films: Sarah Polley à travers le miroir du cinéma
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY


Sarah Polley a amorcé sa carrière à l’âge de 6 ans à la télévision. Elle a ensuite tourné avec David Cronenberg, Atom Egoyan, Terry Gilliam ou Wim Wenders. Membre du jury du Festival de Cannes en 2007, année où elle passe derrière la caméra, elle est oscarisée en 2023 pour le scénario de son adaptation de Ce qu'elles disent.

Ma vie en films: Sarah Polley à travers le miroir du cinéma
L'actrice, scénariste et réalisatrice canadienne Sarah Polley, détentrice d'un Oscar, était de passage à Montréal en début de semaine dans le cadre du lancement de sa biographie «Cours vers le danger». Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

Aujourd’hui, alors qu’elle vient de sortir son autobiographie intitulée Cours vers le danger, Sarah Polley revient, en mémoires cinématographiques, sur ses expériences marquantes...

Sarah, quel est votre premier souvenir d’une salle de cinéma?

Je crois que je devais avoir 4 ou 5 ans... Avec ma mère, nous étions allées voir L’histoire sans fin de Wolfgang Petersen. Je me souviens être sortie sur le stationnement après la séance et d’avoir trouvé que la luminosité de l’extérieur était très intense et que le soleil était brûlant! J’ai eu l’impression, pendant le film, de m’être trouvée dans un autre monde et d’avoir été à nouveau transportée, après le film, dans le «vrai» monde. La réalité m’est alors apparue comme complètement différente.

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«L’histoire sans fin». PHOTO FOURNIE PAR WARNER BROS.

Dans Cours vers le danger, votre autobiographie qui vient de paraître, vous débutez par le souvenir de votre scoliose et le tournage des Contes d'Avonlea lorsque vous aviez 11 ans. Vous enchaînez ensuite avec votre participation à la pièce de théâtre Alice de l’autre côté du miroir à Stratford, en Ontario, lorsque vous aviez 15 ans. 

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Sarah Polley dans «Les Contes d'Avonlea». CAPTURE D'ÉCRAN / AGENCE QMI

Comment voyiez-vous, à l’époque, votre métier d’actrice?

Ça a beaucoup varié. Quand j’ai débuté dans le métier, j’étais toute petite! Quand j’ai travaillé à temps plein sur Les Contes d’Avonlea et encore plus sur le plateau de Les aventures du baron de Munchausen, de Terry Gilliam, j’avais 8 ou 9 ans et je souhaitais vraiment être à l’école avec mes amis. J’aimais jouer, mais pas au point de vouloir renoncer à ma vie, même si je n’ai pas eu une enfance normale. Je crois que j’ai toujours été en manque d’une enfance normale.

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Sarah Polley et John Neville dans «Les aventures du baron de Munchausen». PHOTO FOURNIE PAR COLUMBIA PICTURES

Votre premier film marquant?

C’est probablement Orlando, de Sally Porter, que j’ai vu quand j’avais entre 13 et 15 ans. 

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Tilda Swinton et Charlotte Valandrey dans «Orlando». PHOTO FOURNIE PAR REZO FILMS

L’autre film qui a eu un impact énorme est La mince ligne rouge, de Terrence Malick, que j’ai vu quand j’avais 20 ans. J’étais en dépression profonde à l’époque et ce film m’a sortie de ma dépression et m’a portée longtemps après. Je ne peux pas expliquer pourquoi, je ne peux que dire qu’il m’a donné foi en l’humanité. Je suis sortie transformée de la projection et c’est le film qui m’a donné envie de devenir réalisatrice. Mais je dois avouer que j’ai vu beaucoup de films d’Ingmar Bergman dans la vingtaine et qu’eux aussi ont exercé une énorme influence sur moi.

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Sean Penn, à l'avant-plan, dans «La mince ligne rouge» de Terrence Malick. PHOTO FOURNIE PAR 20TH CENTURY FOX

Et un plus récent?

Je crois qu’il s’agit d’Anatomie d’une chute. C’est d’ailleurs mon film préféré des dernières années.

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Sandra Hüller dans «Anatomie d’une chute»­. PHOTO FOURNIE PAR ENTRACT FILMS

Votre premier «kick» au grand écran?

Tilda Swinton dans Orlando, bien sûr!

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