Datant de l’année 1866, cette œuvre de renom illustre de manière artistique l’anatomie féminine. Intégré aux prestigieuses collections du musée d’Orsay en 1995, ce tableau avait préalablement été prêté au Centre Pompidou-Metz pour une exposition dédiée à la figure éminente de la psychanalyse, Jacques Lacan, qui en détenait la propriété avant son acquisition par l’institution muséale.
Le musée d’Orsay a déposé une plainte suite au tag du tableau de Gustave Courbet intitulé L’origine du monde, qui doit être restauré au Centre Pompidou-Metz. Deux femmes ont marqué le tableau avec le mot « MeToo » sur la vitre de protection. L’œuvre a été enlevée pour être examinée par une restauratrice qualifiée, car le cadre a également été touché par des projections de peinture. Le musée a indiqué qu’il faudrait utiliser des solvants pour nettoyer la vitre, ce qui altérerait ses propriétés et nécessiterait éventuellement son remplacement. En conséquence, le tableau ne pourra pas être réaccroché dans l’exposition « Lacan, quand l’art rencontre la psychanalyse » avant sa clôture le 27 mai.
Quatre autres œuvres ont également été taguées avec la mention « MeToo », dont une aurait été endommagée car elle n’était pas protégée. Une broderie d’Annette Messager, intitulée Je pense donc je suce, a également été volée. Cette action a été menée par l’artiste performeuse Deborah de Robertis, qui a été mise en examen avec une autre femme et placée sous contrôle judiciaire. Une troisième personne, potentiellement liée au vol, n’a pas été arrêtée.
Dans une vidéo transmise à l’AFP, Deborah de Robertis a expliqué que cette performance féministe avait pour but de dénoncer le silence de l’art contemporain sur certaines problématiques. Elle a également critiqué le comportement de certains hommes du milieu artistique. Une photo de l’artiste, intitulée Miroir de l’Origine du monde, a été exposée à côté de l’œuvre de Gustave Courbet. Deborah de Robertis est connue pour ses performances artistiques provocantes, ayant été condamnée pour s’être dénudée dans divers musées.
Le musée d’Orsay a réagi rapidement à cet incident en déposant plainte et en prenant des mesures pour restaurer l’œuvre endommagée. La réaction du public et des autorités montre l’importance de protéger le patrimoine artistique et de respecter les œuvres d’art, même dans un contexte de revendications sociales et politiques.
source informationnelle : francetvinfo.fr
rédaction : intelligence artificielle