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Fabrice Luchini : «Céline a provoqué un séisme dans l'histoire des Lettres. C'est à la fois Rabelais, Shakespeare et Madame de Sévigné»

C'est à dix-sept ans que Fabrice Luchini ouvrit pour la première fois «Voyage au bout de la nuit» : une découverte saisissante qui fut, selon lui, « le début d'une histoire d'amour ».
C'est à dix-sept ans que Fabrice Luchini ouvrit pour la première fois «Voyage au bout de la nuit» : une découverte saisissante qui fut, selon lui, « le début d'une histoire d'amour ». © ERIC GARAULT / Figarophoto.com / ERIC GARAULT

ENTRETIEN - Interprète des textes de Céline, Fabrice Luchini aura plus qu'aucun autre contribué à faire connaître le génie de l'auteur de Voyage au bout de la nuit. Il donne les clés de son admiration pour la langue de celui qu'il tient pour « le plus grand poète du XXe siècle ».

Cet article est extrait du Figaro Hors-Série : « Céline, Une saison en enfer ». Découvrez dans ce numéro la vie et l'œuvre d'un écrivain aussi génial que maudit.

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«Céline, Une saison en enfer» Le Figaro Hors-Série.

Quel a été votre premier contact avec l'œuvre de Céline ?

J'avais dix-sept ans. J'étais encore un petit coiffeur, qui avait quitté l'école à quatorze. J'avais peu lu : L'Attrape-cœurs de Salinger, quelques livres de Freud, auxquels je n'avais pas compris grand-chose, un petit peu de Nietzsche. Je fréquentais un groupe d'intellectuels marginaux, du côté du quartier des Abbesses. Ils lisaient Artaud et Céline. Ils m'ont mis entre les mains un livre. C'était Voyage au bout de la nuit . Je me rappelle le premier paragraphe qui me soit tombé sous les yeux : « Ma mère me reconduisait à l'hôpital en pleurnichant, elle acceptait l'accident de ma mort, non seulement elle consentait, mais elle…

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63 commentaires
  • YVES GRAVA

    le

    Ah Ah Ah !
    "Céline, c'est à la fois Rabelais, Shakespeare et Mme de Sévigné "
    Lucchini devient gentiment jobastre !
    On pourrait dire aussi: "Malraux, c'est à la fois Montaigne, Racine et Simone de Beauvoir !"
    Ou bien:
    "Gide, c'est à la fois La Fontaine, Rousseau et Alexandre Dumas" !
    Olé !
    Et pourquoi pas:
    "Annie Ernaux, c'est à la fois Dante, Voltaire, et Marguerite Yourcenar" !
    Amusons-nous à créer des trios absurdes !
    Sartre, c'est à la fois...
    Proust, c'est à la fois...

  • Anneton

    le

    Luchini non merci. Trop prétentieux.

  • Flokki

    le

    Le malheur en tout ceci, c'est qu'il n'y a pas de peuple, au sens touchant où vous l'entendez, il n'y a que des exploiteurs et des
    exploités, et chaque exploité ne demande qu'à devenir exploiteur. Le prolétariat héroïque, égalitaire, n'existe pas. C'est un songe creux, une faribole, d'où l'inutilité, la niaiserie écœurante…
    Sieur Céline

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