8-Mai à Béruges : la mémoire de deux aviateurs anglais abattus en vol au-dessus de la commune honorée
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Publié le | Mis à jour le
La commémoration du 8 mai 1945, mercredi 8 mai à Béruges, a été l’occasion de revenir sur l’histoire de deux aviateurs anglais, abattus en vol au-dessus de la commune pendant la Seconde Guerre mondiale, et enterrés dans le cimetière du village.
En amont de cette journée, Jean-François Balawender, coprésident de l’UFVGAC (1) de Quinçay-Béruges, était intervenu auprès des élèves de la classe d’Annie Lacotte. Les enfants se sont approprié cette page de l’histoire locale et l’ont partagé avec l’ensemble des participants à la cérémonie. Pendant quelques instants, les enfants ont su faire revivre la mémoire de ces soldats morts au combat.
« Arthur John Clark, navigateur de 22 ans, et Frederick John Parkinson, pilote de 21 ans, étaient tous deux originaire du Royaume-Uni, a introduit Abbygaêlle. C’est, semble-t-il, au retour d’une mission que leur avion, un Mosquito, a été touché par l’artillerie antiaérienne allemande de Migné-Auxances. »
« L’avion prit feu en plein vol et vint s’écraser dans la forêt de l’Épine, aux limites des communes de Fontaine-le-Comte, Béruges et Coulombiers, a ajouté Adèle. Les témoins, Jean Chiquet, son frère aîné et une troisième personne, suivirent la fumée et arrivèrent sur les lieux. »
« La forêt prit feu et dégageait une épaisse fumée noire, a détaillé Clayton. Les débris de l’avion étaient éparpillés sur plusieurs dizaines de mètres. Le feu fut maîtrisé à coups de fourche au bout d’une heure. »
« Les deux aviateurs anglais étaient morts sur le coup. C’est grâce à sa bague que Frederick Parkinson sera identifié. Les corps des 2 aviateurs furent transportés en carriole à Béruges, cachés à la mairie pour éviter que les Allemands ne viennent les prendre », a poursuivi Léa.
« Ils furent ensuite inhumés dans le cimetière de Béruges. Ils y reposent désormais depuis 80 ans. Pendant des décennies, une couronne de coquelicots provenant du Royaume-Uni était envoyée à la commune pour commémorer la disparition de ces deux soldats morts pour la libération de la France et de l’Europe », a précisé Mâni avant qu’Emma conclue : « Aujourd’hui, en leur honneur, une place de Béruges devant le cimetière porte leur nom pour que nous nous souvenions de leur sacrifice. »