"À la fin de la journée, j’étais vidée !" Julie Gayet revient sur le tournage éprouvant du téléfilm 12 ans, 7 mois, 11 jours

Il faudra sans doute sortir les mouchoirs pour de nombreux téléspectateurs de France 2, ce mercredi 15 mai. En effet, la chaîne publique propose de découvrir 12 ans, 7 mois, 11 jours, téléfilm inédit avec, en tête d'affiche, Julie Gayet et Marie Denarnaud (notre avis). Cette dernière - que l'on retrouvera ce jeudi 16 mai dans la saison 4 inédite de HPI - incarne Inès, une femme impliquée des années auparavant dans un accident de la route qui a coûté la vie du jeune Raphaël. Depuis, elle est persuadée que la mère de la victime (Julie Gayet) va se venger et s'en prendre à son fils, Théo. Elle a développé une profonde paranoïa qui a détruit petit à petit sa vie...

"Si j’ai accepté de jouer dans ce film, c’est pour Marie Denarnaud" : Julie Gayet se confie sur le téléfilm 12 ans, 7 mois, 11 jours

"C’est un thriller captivant" prévient Julie Gayet, interviewée par nos confrères de Télé 7 Jours. "Les Américains appellent cela un page-turner, un texte que l’on ne peut pas lâcher ! On se demande vraiment ce qui va arriver. Comme dans la vie, on passe par plein d’états, on avance en même temps que les personnages." Mais si l'actrice et heureuse mère de famille a dit oui à ce rôle, ce n'est pas seulement pour la qualité du scénario. "Si j’ai accepté de jouer dans ce film, c’est pour Marie, que j’adore. Quand j’ai su qu’elle faisait partie du casting, j’ai immédiatement dit oui. J’ai une grande admiration pour elle, je la suis depuis longtemps. Et à la lecture du scénario, je l’imaginais parfaitement dans le rôle d’Inès. Je me suis dit que cette expérience allait être fabuleuse..."

"À la fin de la journée, j’étais vidée !" Julie Gayet revient sur le tournage éprouvant de 12 ans, 7 mois, 11 jours

Et Julie Gayet a eu le nez fin, tant l'affrontement entre les deux fonctionne à l'écran. Les deux partagent notamment une scène glaçante, sur le tournage de laquelle elle est revenue : "C’était éprouvant. À la fin de la journée, j’étais vidée" confie-t-elle à nos confrères. "Le réalisateur était très investi dans le projet : ce n’était pas une commande, c’est lui qui a voulu adapter le roman de Lorris Murail. Sur le tournage de ces scènes difficiles, tout le monde était en apnée avec nous. On se lançait en sachant que ça allait être physique et émotionnel. On ne pouvait pas refaire soixante-dix fois les prises. Il y avait une vraie attente, une tension, un suspense. Quand le réalisateur disait "action", on lâchait les chevaux, et tout le monde nous suivait, y compris le cadreur, qui vivait la scène avec nous. Il y avait quelque chose de très théâtral, sans filet." Le résultat est à découvrir ce mercredi 15 mai sur France 2...

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