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Ligue 1 - 34e journée : Sérieux et appliqué, le PSG conclut la saison par un succès à Metz

Maxime Claudel

Mis à jour 19/05/2024 à 23:34 GMT+2

Jusqu'au bout, le Paris Saint-Germain est resté appliqué et concentré. Une volonté de son entraîneur, Luis Enrique, qui a été respectée à la lettre par les Parisiens, tombeurs du FC Metz dimanche à Saint-Symphorien (0-2). Des buts de Carlos Soler et Kang-In Lee ont mis le PSG sur les rails face à une équipe messine trop peu entreprenante, surtout en 1re période.

Les joueurs du PSG lors de la dernière journée de Ligue 1, face à Metz.

Crédit: Getty Images

Le PSG conclut sa saison en Ligue 1 avec une victoire… et un record de plus. Le club coaché par Luis Enrique devient la première équipe invaincue à l’extérieur sur tout un exercice, une belle performance à quelques jours de la finale de la Coupe de France. Sur la pelouse de Metz, les Parisiens ont affiché un visage sérieux et appliqué, malgré beaucoup de joueurs laissés au repos. Ils ont fait la différence dès la première période, face à des Messins fébriles et totalement hors du coup. Mais qui joueront quand même leur peau en Ligue 1 avec les barrages.
Pas de Kylian Mbappé, pas d’Ousmane Dembélé, pas de Marquinhos, pas de Vitinha, pas de Gianluigi Donnarumma : c’est avec un onze largement remanié que le PSG est allé à Saint-Symphorien avec le titre de champion de France déjà en poche. Malgré l’absence d’enjeu pour eux, les Parisiens ont été entreprenants d’entrée. Il faut avouer qu’ils ont été bien aidés par des Messins dépassés, sans doute paralysés par leur objectif de conserver cette 16e place synonyme de barrages. Ils avaient 3 points d’avance, assortis d’un goal average largement favorable, face à Lorient. Ce qui ne les a pas empêchés de trembler.
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Goncalo Ramos lors de Metz - PSG, en Ligue 1.

Crédit: Getty Images

Metz a tremblé jusqu’au bout

À la peine défensivement, Metz a un peu trop laissé jouer le PSG, qui n’a fait aucun cadeau. Il a même eu un soupçon de réussite, quand Carlos Soler a ouvert le score sur un centre-tir mal jugé par Alexandre Oukija, lobé (0-1, 7e). Dans la foulée, le club de la capitale a doublé la mise grâce à l'intervention du VAR. Après un contre favorable, Gonçalo Ramos a bien décalé Marco Asensio, passeur décisif pour Kang-in Lee. D’abord signalé hors-jeu, le Coréen a finalement vu son but être validé (0-2, 12e). Un début de match vraiment cauchemardesque pour Metz.
Heureusement pour le FC Metz, le PSG n’a pas voulu forcer le talent après la pause. Mais Danley Jean Jacques a trop croisé son tir, sous la pression de Beraldo (48e). Et, surtout, Georges Mikautadze a buté sur Keylor Novas après avoir enrhumé Danilo Pereira (61e) puis a vu un coup franc passer tout près de la lucarne, faisant trembler les filets au passage (83e). Un but aurait fait un bien fou aux Messins car, à plusieurs kilomètres de là, Lorient était en train d’étriller Clermont (5-0).
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Metz-PSG

Crédit: Getty Images

Et figurez-vous que le PSG a eu une balle pour envoyer Metz en Ligue 2. Sur la toute dernière action du match, Marco Asensio, servi en retrait, a tiré à côté dans une position préférentielle (90e+4). Cela aurait été très cruel pour les Messins, qui ont certes tendu le bâton pour se faire battre dans ce match où ils n’auront été que l’ombre d’eux-mêmes. Il va falloir se remettre les idées à l’endroit avant ces barrages obtenus grâce à la différence de buts particulière par rapport à Lorient. Ils ont en tout cas servi de sparrings parfaits pour les Parisiens, tous concernés avant le choc face à Lyon pour un autre titre, la Coupe de France.
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