Vous trouverez ci-dessous un aperçu de la page Web telle qu’elle s’affichait sur 11/06/2024 (la dernière fois que notre robot a visité cette page). Il s’agit de la version de la page utilisée pour classer vos résultats de recherche. Cette page peut avoir changé depuis sa dernière mise en cache. Pour voir ce qui peut avoir changé (sans le surlignage), accédez à la page actuelle.
Bing n’est pas responsable du contenu de cette page.
À Quimper, la Hip Hop New School « prise dans un étau » économique et financier | Le Télégramme
Votre compte n'a pas encore été validé. Afin de bénéficier de l'ensemble des services du Télégramme, pensez à valider votre adresse email depuis l'email que nous vous avons envoyé.
Votre compte n'a pas encore été validé. Afin de bénéficier de l'ensemble des services du Télégramme, pensez à valider votre adresse email depuis l'email que nous vous avons envoyé.
Touchée mais pas coulée. La Hip Hop New School manque de souffle pour la première fois depuis sa création il y a 23 ans. Des charges en augmentation, des cours qui ferment, un manque de bénévoles, l’association, qui rayonne dans toute la Cornouaille, est en quête de nouveaux soutiens.
« Nous avons une actualité compliquée. Nous sommes aujourd’hui pris dans un étau », lâche Ali Ahamed, directeur artistique de la Hip Hop New School. Cela fait 23 ans que cette association promeut la culture hip-hop en Cornouaille. Née à Quimper, elle n’a jamais cessé de multiplier les portes d’entrée dans cet art qui a éclos dans la rue, jusqu’à s’ériger au même rang que les autres grosses associations culturelles quimpéroises. Mais aujourd’hui, l’heure n’est plus à l’autosatisfecit, la New School doit faire face à une nouvelle réalité.
Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avions jamais eu ce regard comptable.
« On se fatigue à trouver des solutions pour tout »
Dans cette réalité, l’association est passée de 580 adhérents avant la crise sanitaire à 440 aujourd’hui. Elle a dû fermer quatre cours de danse à Carhaix et à Scaër et en regrouper d’autres. « Un cours avec seulement quatre élèves, ce n’est pas tenable financièrement. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avions jamais eu ce regard comptable. » Pèsent aussi dans la balance le coût du transport, des repas, des salles, des salaires, le cachet des artistes qui a augmenté. « On se fatigue à trouver des solutions pour tout », concède Ophélie Faucon, présidente de l’association. La New School est passée d’une trentaine d’événements par an à une petite vingtaine.
Un premier signal d’alerte avait été donné en septembre 2023, quand l’association a dû annuler son Battle international, point d’orgue du Cultures Hip-Hop Festival, faute de budget suffisant. Le manque de bénévoles a aussi obligé à réduire la voilure. « En 2019, on pouvait compter sur 80 bénévoles. Aujourd’hui, ils sont une quarantaine », pointe Ophélie Faucon. « On se demande si on n’en faisait pas trop. La plupart des associations n’organisent pas plus d’un événement à l’année. On se remet en question », s’interroge Ali Ahamed. À savoir si le Battle international fera son retour cette année, rien n’est moins sûr. Le directeur peut juste confirmer que le Cultures Hip-Hop Festival aura bien lieu, du 18 octobre au 9 novembre, mais rien de plus.
En quête de nouveaux soutiens
Loin de baisser les bras, les deux représentants de la New School restent animés par l’espoir de rebondir, avec l’aide de nouveaux mécènes. « Nous sommes en quête de nouveaux soutiens, comme des partenaires privés. Nous savons que rien n’est impossible », glisse le directeur artistique. L’association est autofinancée à hauteur de 51 %, et pour le reste, elle est entourée de sept partenaires publics (La Ville de Quimper — le plus gros contributeur —, la Région Bretagne, le Département, Concarneau Cornouaille agglomération, la communauté de communes du Haut Pays bigouden, la Ville de Concarneau et Culture Lab 29). La New School mise également sur le coup de projecteur qui sera bientôt donné sur la culture hip-hop avec l’arrivée du breaking parmi les disciplines disputées lors des Jeux olympiques de Paris 2024. « Cela va donner une belle visibilité à cette danse que nous enseignons. On espère bien sûr que cela rejaillisse sur les inscriptions aux cours de septembre », confie Ali Ahamed, toujours animé par la flamme du hip-hop.
Vous aimez la Bretagne ? Vous allez adorer l'application du Télégramme. Profitez d'une expérience de
lecture personnalisée et d'un accès rapide à l'actualité de votre commune.