La création expérimentale version Kentridge investit la Fondation Cartier

William Kentridge. ©Photo Stella Olivier

Du 14 au 20 mai, la Fondation Cartier pour l’art contemporain accueille the Centre for the Less Good Idea, créé par William Kentridge et Bronwyn Lace, pour une semaine de workshops, performances, concerts et rencontres avec une trentaine d’artistes d’Afrique du Sud, du Bénin, de Belgique, des Pays-Bas, d’Autriche et de France. Pour la première fois, la Fondation Cartier invite une institution à investir tous ses espaces, des salles d’exposition au jardin.
Créé en 2016 à Johannesburg (Afrique du Sud), the Centre for the Less Good Idea encourage et accompagne l’expérimentation et l’émergence de formes artistiques nouvelles à travers des pratiques collaboratives et interdisciplinaires. À la fois incubateur de projets et lieu de rencontres, il s’adresse à de jeunes artistes – musiciens, danseurs, dramaturges, chorégraphes, metteurs en scène, compositeurs… – de la scène locale et internationale, dont beaucoup sont issus du continent africain.
Sa méthodologie et sa philosophie s’appuient sur la conviction qu’une « moins bonne idée », née à la marge ou à la suite d’une erreur, ouvre bien souvent la voie aux œuvres les plus inventives. On y autorise et explore tout ce qui semble secondaire : l’idée périphérique, la découverte fortuite, l’accident… « C’est un lieu pour jouer, expérimenter, échouer et essayer encore », explique Bronwyn Lace. Les artistes associent des textes, des mouvements, des sons et des images, sans objectif préétabli de production ou de format.
A la Fondation Cartier pour l’art contemporain, les visiteurs seront immergés dans le processus créatif du Centre à travers un programme expérimental, festif et collaboratif. Cette intense semaine sera inaugurée le mardi 14 mai par la conférence- performance et le concert Collapses and Defences. À partir du lendemain, les publics pourront assister chaque soir à la restitution des workshops du jour : HOW | Showing the Making et à différentes performances interdisciplinaires telles que le Pepper’s Ghost, un petit théâtre d’illusion d’optique combinant performance live et projections vidéo ou Sizendlebe | We are Ears, une expérimentation musicale illustrant la complexité de la traduction.
Les dimanche 19 et lundi 20 mai en journée, les publics pourront participer à des ateliers et discussions avec les artistes, notamment autour de The Great YES, The Great NO, nouvelle création de William Kentridge pour le Festival d’Aix-en-Provence 2024. Seront également présentés, dans la petite salle du rez-de-chaussée de la Fondation Cartier transformée en Less Good Lounge, le film documentaire Moments of Making, réalisé à partir d’archives des cinq dernières saisons du Centre (2019-2022), ainsi qu’une installation sonore.

Contact> Du 14 au 20 mai 2024, The Centre for the Less Good Idea
de Johannesburg à Paris, Fondation Cartier pour l’art contemporain.

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