RATP, éboueurs, policiers… Ces champions syndicaux déjà vainqueurs des JO
Publicité
Marchés français ouverture 7 h 42 min
  • Dow Jones

    39 872,99
    +66,22 (+0,17 %)
     
  • Nasdaq

    16 832,62
    +37,75 (+0,22 %)
     
  • Nikkei 225

    38 946,93
    -122,75 (-0,31 %)
     
  • EUR/USD

    1,0861
    +0,0002 (+0,0217 %)
     
  • HANG SENG

    19 220,62
    -415,60 (-2,12 %)
     
  • BTC-EUR

    64 620,25
    +91,05 (+0,14 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 527,92
    +39,38 (+2,64 %)
     
  • S&P 500

    5 321,41
    +13,28 (+0,25 %)
     

RATP, éboueurs, policiers… Ces champions syndicaux déjà vainqueurs des JO

- Manon Cruz/Reuters

Avions, trains, métro, ramassage des ordures… La tenue des Jeux olympiques permet à plusieurs métiers de faire pression. Avec des résultats déjà visibles. Et une nouvelle grève ce mardi 21 mai dans les RER et trains de banlieue d’Ile-de-France.

« Oui à la trêve olympique en matière sociale », lançait le 15 avril dernier le président Emmanuel Macron, interrogé sur les risques de grèves pendant les Jeux olympiques de Paris. C’est peu dire que l’injonction présidentielle n’a guère été entendue ! Des tours de contrôle aériennes à la SNCF, en passant par la RATP, les éboueurs ou la fonction publique, les syndicats mettent le maximum de pression pour obtenir primes ou nouveaux acquis sociaux. Et aucun ne compte lâcher du lest avant d’avoir obtenu gain de cause.

Lire aussiJO 2024 : dix jours de télétravail supplémentaires pour les fonctionnaires

Les agents de la RATP sur le podium

Dernier exemple en date : celui de la SNCF, Sud-Rail et la CGT-Cheminots appelant à la mobilisation des cheminots franciliens ce mardi 21 mai, à la veille d’une journée de négociations sur les primes perçues pendant les Jeux. Le trafic devrait ainsi être « très fortement perturbé » pour les trains de banlieue et RER exploités par la SNCF.

PUBLICITÉ

A l’inverse, à la RATP, les négociations ont déjà eu lieu. Le 26 avril dernier, Jean Castex a ainsi dégainé son chéquier : les conducteurs de métro et de RER de la RATP qui seront absents moins de cinq jours pendant la période olympique toucheront une gratification de 1 600 euros ainsi qu’une prime exceptionnelle allant de 740 euros à 1 014 euros en fonction du nombre de jours de présence pendant l’événement. Des bonus de nuit s’ajouteront, et les congés annuels non pris avant le 31 décembre seront reportés sur l’année suivante.

Les éboueurs en pleine épreuve de force

Chacun garde en mémoire la grève de 2023 qui avait privé Paris du ramassage des poubelles pendant trois semaines. A deux mois des JO, les syndicats sont en position de force. Ils ont entamé mardi 14 mai un mouvement de grève et déposé un préavis pour juillet et août. « La police municipale a une prime, on a le même employeur, nous avons une surcharge de travail avec 15 millions de touristes annoncés », insiste Nabil Latrèche, de la CGT-FTDNEEA.[...]

Lire la suite sur challenges.fr

A lire aussi