Les responsables de La Guérande réfutent les propos racistes qui leur sont prêtés

La semaine dernière, une manifestation a eu lieu devant la boulangerie La Guérande des Trois-Îlets. Une manifestation d'anciens employés de la boulangerie-pâtisserie, soutenue par le Mouvement MUN. Ils réclament la fermeture de l'établissement, ou au moins le départ du propriétaire qu'ils jugent abusif et raciste.

Plusieurs dizaines de personnes avaient souhaité dénoncer « des propos racistes tenus par le patron, mais aussi des conditions d’hygiène douteuses et une pression constante sur les salariés ».

« De fausses informations sur les réseaux sociaux »

L’avocate des gérants tient à s’inscrire en faux face à ces déclarations. Me Renar-Legrand :

Mes clients réfutent avec force et vigoureusement les propos racistes qui leur sont prêtés. Ils n'ont jamais tenu de tels propos. Aujourd'hui, ils sont cloués au pilori pour des faits totalement injustifiés. D'ailleurs, cette absence de propos racistes a été confirmée par l'un de leurs employés, un des plus anciens employés, qui a indiqué, devant le commerce La Guérande des Trois-Ilets, être présent dans l'entreprise depuis quatre ans et n'avoir jamais été l'objet ou le témoin de tels propos. Donc, cela interpelle. On a un gamin de 17 ans qui raconte absolument n'importe quoi, ainsi qu'une salariée, manifestement, qui ressent une certaine aigreur vis-à-vis de ses ex-employeurs, qui sont récupérés par le mouvement MUN, qui amplifie les choses, diffuse de fausses informations sur les réseaux sociaux.

Selon leur avocate, les gérants reçoivent désormais des injures et « menaces ». Leur identité et leur adresse auraient été dévoilées, « ils vivent dans la terreur », a ajouté Me Renar-Legrand qui évoque « une grande manipulation ».

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