Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a entamé une grève de la faim, ont annoncé mardi 14 mai, ses avocats.

Ali Bongo et ses fils Jalil et Bilal ont entamé une grève de la faim. Selon leurs avocats, cette mesure vise à protester contre des « actes de torture » ayant visé des membres de la famille. Ils font référence notamment à l’ancienne première Dame Sylvia Bongo et Noureddin Valentin Bongo, incarécérés depuis le coup d’Etat du 30 aout.

Les Bongo ont aussi déposé une plainte à Paris pour « arrestation illégale, la séquestration aggravée par des actes de tortures et les actes de barbarie commis à l’encontre d’Ali Bongo Ondimba, de Sylvia Bongo et de leurs fils Noureddin, Jalil et Bilal ».

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Ils assurent que Noureddin Valentin Bongo a été « torturé à plusieurs reprises, battu avec un marteau et un pied-de-biche, étranglé, fouetté ou encore électrocuté au taser sous les regards de sa mère, Sylvia Bongo, contrainte d’assister aux tortures ».

De leur côté, Jalil et Bilal ont « été assignés à résidence, privés de moyens de communication avec l’extérieur et également soumis à des actes de torture », accusent encore les avocats. Il s’agit d’une série d’accusations contre les autorités gabonaises alors que le président de la transition Brice Oligui Nguema s’apprête à effectuer un voyage en France.