Transition écologique, innovation… La Banque européenne d’investissement, un bras armé financier discret mais puissant
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Transition écologique, innovation… La Banque européenne d’investissement, un bras armé financier discret mais puissant

Ebusco/SP

La Banque européenne d’investissement, jadis missionnée sur les grands travaux, finance le capital-risque, prête au public et au privé, au service de l’écologie et des technologies du futur. Et on lui en demande toujours plus.

Wandercraft conçoit des exosquelettes pour permettre aux accidentés de la vie de marcher à nouveau. Robotique et algorithmes de pointe, homologations médicales, il a fallu dix ans, 30 brevets et 70 millions d’euros à la pépite parisienne pour commencer à les commercialiser. Un profil de deeptech, très capitalistique, qui peine à se financer en Europe. « Trop techno, trop long, trop risqué », résume Jean-Louis Constanza, un des cofondateurs. C’est là qu’intervient la Banque européenne d’investissement (BEI), qui lui a accordé, en avril, un crédit de 25 millions, « une bouffée d’oxygène pour accélérer notre croissance, et un gage de sérieux auprès des investisseurs ».

Lire aussiPourquoi l’Europe est larguée dans la course à l’innovation

En contrepartie, la start-up, qui se développe fort aux Etats-Unis, garde son ancrage en France. « C’est une de nos priorités de renforcer l’autonomie de l’Europe dans les technologies d’avenir et de créer des champions européens », souligne Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI. Cela se traduit par des prêts en dizaines ou centaines de millions d’euros, à des biotechs et des leaders comme STMicroelectronics dans les puces, OVH dans le cloud, Verkor dans les batteries…

Diminuer l’impact environnemental

Ce soutien à l’écosystème tech symbolise l’expansion des ambitions de la « banque de l’Europe ». Créée en 1957, détenue par les 27 membres de l’Union, l’institution basée au Luxembourg est aussi riche que méconnue. En 2023, elle a octroyé pas moins de 88 milliards d’euros de crédits pour 900 projets. Des prêts de long terme à taux imbattables car, forte de sa notation triple A, elle se refinance à bon compte et, sans but lucratif, ne prend pas de marge ni ne verse de dividendes. De plus, son déblocage de fonds a un effet d’entraînement : un euro apporté par la BEI attire en moyenne 40 euros d’argent public et privé.

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La BEI est montée en puissance depuis le temps où sa mission était de financer les routes et les trains[...]

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