Deux commerces de Canet-en-Roussillon contraints de fermer à cause du risque de chute de jardinières - France Bleu
Passer au contenu
Publicité

Deux commerces de Canet-en-Roussillon contraints de fermer à cause du risque de chute de jardinières

Par

À Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), un buraliste et un boulanger ont découvert mercredi 15 mai qu'ils allaient devoir rester fermer pendant un mois car des jardinières manquent de s'effondrer. Un arrêté municipal a été pris pour définir un périmètre de sécurité.

A Canet sud, les gérants d'une boulangerie et d'un bureau de tabac sont contraints de fermer à cause de jardinières qui pourraient s'effondrer A Canet sud, les gérants d'une boulangerie et d'un bureau de tabac sont contraints de fermer à cause de jardinières qui pourraient s'effondrer
A Canet sud, les gérants d'une boulangerie et d'un bureau de tabac sont contraints de fermer à cause de jardinières qui pourraient s'effondrer © Radio France - Clothilde Jupon

Du jour au lendemain, les habitants de Canet sud se retrouvent privés de deux commerces et les gérants de leur gagne-pain. De larges grilles ont été installées sur plusieurs mètres, avenue de Toulouse, et empêchent désormais de s'approcher des vitrines de la boulangerie "Tom Poupiz" et du buraliste "Coup de tabac".

Publicité

Risque d'effondrement

La raison est simple : un expert est passé et a conclu que les douze jardinières maçonnées sur la façade de la résidence Plein Sud étaient trop vétustes et présentaient un risque d'effondrement et donc un risque pour les clients des commerces du rez-de-chaussée.

Alors, par mesure de sécurité, le maire Stéphane Loda a pris un arrêté municipal pour délimiter un espace où "toute circulation du public et toute occupation du domaine public est interdite", empêchant par conséquent l'accès aux deux boutiques.

Douze jardinières vétustes

La situation était pourtant connue depuis plusieurs mois selon des riverains du quartier. Des travaux pour refaire la façade avaient déjà été annulés l'an dernier en raison de la vétusté des balcons. "On voit que ça s'effrite, qu'il manque des bouts",  indique Candice, la tête levée vers le ciel, son index pointé sur un des balcons jaunes de la résidence.

Le problème pour Louisette c'est que maintenant, "il faut marcher jusqu'en centre-ville pour avoir les journaux, ça fait un bout..." soupire cette retraitée qui vit dans la rue d'à côté.

Le syndicat de copropriété "Côté Immo" assure de son côté avoir tout mis en œuvre ces derniers jours pour faire poser au plus vite des étais et sécuriser les jardinières sur les quatre étages du bâtiment, actuellement occupés par des résidents.

Gros risque pour les commerces

Mais pour Moïse Devigne, le gérant de la boulangerie "Tom Poupiz" depuis deux ans, la situation est quand même catastrophique. "On m'a annoncé que je devais fermer pour au moins un mois" raconte-t-il. En attendant mieux, il a décidé d'installer un stand le matin sur le côté de la boulangerie, pour vendre à minima du pain et des viennoiseries.

Une solution temporaire pour tenter de sauver sa trésorerie. "J'ai toujours mes charges et mes employés à payer" détaille-t-il, en plus d'un crédit engagé pour refaire sa boutique il y a à peine un mois.

"Si ça ne durait que quinze jours, ça irait, mais si on dépasse un mois sans pouvoir travailler correctement, ça pourrait entraîner la fermeture définitive de mon commerce" se désole Moïse.

Les deux commerçants travaillent actuellement avec la mairie pour trouver des solutions. Pour Moïse, l'installation d'un Algeco à l'endroit où il dispose habituellement d'une terrasse pourrait sauver sa saison, à condition que l'installation des étais soit suffisante pour garantir la sécurité et repousser les gros travaux à la basse saison.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined