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Festival de Cannes 2024 : ces grands scandales qui ont agité la Croisette

Ce mardi 14 mai s’ouvre la 77ème édition du Festival de Cannes. Un nouveau cru à l’heure de #MeToo et des polémiques entachant la grande famille du cinéma français. Comme un air de déjà vu puisque entre les scandales et la Croisette, c’est une grande histoire d’amour.

Festival de Cannes 2024 : ces grands scandales qui ont agité la Croisette
Estelle Carlier / Starface

C’est le dernier gros scandale qui agite le cinéma français. Après l’affaire Depardieu puis les révélations fracassantes de Judith Godrèche à l’encontre des réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon, voici que le puissant producteur Alain Sarde se retrouve également dans l’œil du cyclone.

Ce lundi 13 mai, nos consoeurs du magazine ELLE ont révélé les accusations de neuf femmes contre l’homme derrière des succès tels que Le Pianiste, L’Adversaire, Mulholland Drive ou encore Esther Kahn. Parmi ces personnalités, on retrouve notamment les actrices Annelise Hesme et Laurence Côte. Des révélations qui tombent assez mal, à la veille de l’ouverture du Festival de Cannes.

Maurice Pialat : « Si vous ne m’aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus »

Il faut dire que les scandales ont été nombreux sur la Croisette. L’un des plus retentissants fut certainement la projection de La Grande Bouffe de l’Italien Marco Ferreri, en 1973. Une œuvre choc sur le suicide collectif de quatre amis qui décident de mettre fin à leurs jours en sa gavant de plats tous plus copieux les uns que les autres jusqu’à la mort. Si le film ne reçoit « que » le prix FIPRESCI (Prix de la critique internationale), ex-aequo avec La Maman et la Putain de Jean Eustache, un autre long-métrage au parfum de souffre recevra quant à lui la récompense suprême.

En 1987, Maurice Pialat, remporte la Palme d’Or pour son film Sous le soleil de Satan, sous les huées du public. Loin d’être impressionné, le cinéaste lance alors à l’assistance son désormais mythique : « Si vous ne m’aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus ».

Isabelle Adjani et Sophie Marceau en roue libre

Parfois, lorsque ce ne sont pas les films qui choquent, ce sont tout simplement les stars présentes qui posent problème. En 1983, le comportement de diva d’Isabelle Adjani, refusant d’assister à une séance de photos pour la presse, suscite l’ire des photographes. En conséquence, ces derniers décident de faire grève en posant leurs appareils photos lors de la montée des marches de l’actrice pour le film L’Été Meurtrier de Jean Becker.

Des années plus tard, en 1999, c’est le discours de Sophie Marceau lors de la cérémonie de clôture qui vient créer le malaise. Improvisant une longue tirade sur la nécessité de parler de sujets qui n’ont pas de rapport avec le septième art, l’actrice de La Boum se fait remarquer d’une manière assez particulière, avant d’être interrompue par Kristin Scott-Thomas qui officie alors comme maîtresse de cérémonie. Le Festival de Cannes et les scandales ? C’est ce que l’on appelle un pléonasme.