«Le statut d’artiste n’est pas un totem d’impunité»: les confidences de Vincent Lindon avant le Festival de Cannes
ENTRETIEN - À l’affiche du Deuxième acte, le film hors compétition de Quentin Dupieux qui fait l’ouverture du 77e Festival de Cannes, l’acteur est un habitué de la Croisette. La comédie, ses tics, #MeToo... Rencontre sans filtre.
Prix d’interprétation pour La Loi du marché de Stéphane Brizé (2015), tête d’affiche dans Titane, la palme d’or de Julia Ducournau (2021), président du jury (2022)… Entre Vincent Lindon et le Festival de Cannes, l’histoire est belle et elle n’est pas finie. «Avec le film d’ouverture, j’aurai coché toutes les cases», note l’acteur. Pas n’importe quel film d’ouverture: Le Deuxième Acte , de Quentin Dupieux. Une comédie féroce sur les acteurs, leur ego, leur angoisse, leurs névroses. Et un rôle en or pour Lindon, maître inattendu de l’autodérision. Rencontre avec un homme sans filtre.
LE FIGARO. - Vincent Lindon chez Quentin Dupieux, ça surprend…
Vincent LINDON. - On aurait pu se croiser deux ou trois fois avant, avec Quentin. Ça ne s’est pas fait. Il avait envie de me filmer et j’avais très envie d’être filmé par lui. Je ne suis pas d’accord avec le dicton: «Mieux vaut un tiens que deux tu l’auras.» Parfois il vaut mieux deux tu l’auras et pas un tiens. C’est sur ce film-là qu’il fallait qu’on…
gerydesprez
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Pitié pas lui encore : un comédien qui parle de tout et de rien mais seulement de lui-même
NondeNon
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Retenons une appréciation tellement simple qu' on se demande pourquoi tant de circonvolutions : on ne dissocie pas l' homme de l' artiste. Quand l' homme est un être malfaisant, l' artiste....C' est bête comme chou.
AFAC69
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C'est évident ! le statut d'artiste n'est pas un totem d'impunité, voir Depardieu !