Deux-Sèvres : un thriller écologique cherche des figurants pour un tournage en juin
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« L’harmonie du doute » se veut un film d’anticipation à suspense. Le tournage aura lieu du 9 au 14 juin à Niort et sur l’île d’Oléron.
Tout a commencé il y a près de quarante ans. « Avant même ma naissance », raconte Jérémy Lavalade. Sa mère n’avait pas 20 ans et se destinait à une école de cinéma pour devenir réalisatrice. La vie en a décidé autrement. « Mais, en 2017, au détour d’une discussion, elle m’a fait lire un carnet manuscrit dans lequel elle notait des idées de films. » Et aussitôt, l’idée l’a saisi : « Il me fallait absolument continuer ce qu’elle n’avait pas pu mener à bien. »
La dernière terre émergée sur Terre
Ce qui était au départ une envie personnelle, s’est transformé en projet de long métrage plus ambitieux, L’harmonie du doute. Du 9 au 14 juin, quatre journées de tournage sont programmées à Niort, pour lesquelles l’équipe cherche une soixantaine de figurants. Le Moulin du Roc et la médiathèque Pierre-Moinot entre autres, serviront de décor. Des scènes seront également tournées sur l’île d’Oléron (Charente-Maritime). Ce sont les premières minutes du film qui seront mises en boîte, de quoi construire un court métrage qui servira d’amorce à la version longue.
Le pitch : après une tragique montée des eaux, l’île de la Pointe Rose reste la dernière terre émergée dans le monde. Un peuple y vit en paix. Un univers parfait. Mais cette harmonie cache peut-être quelque chose. En proie à une inquiétude sourde, une journaliste, Tana, cherche à aller au-delà des faux-semblants.
Faux semblants
Un thriller écologique, résume Pablo Freïtas, complice de Jérémy Lavalade dans cette aventure. Ce Niortais d’origine passé par l’Eicar (École internationale de création audiovisuelle et de réalisation) à Paris, co-réalise L’harmonie du doute et cite Shutter Island de Scorsese parmi les références. Mais L’harmonie du doute se veut d’abord un film sur la nécessité de passer les sujets écologiques au laser de l’esprit critique.
« Le choix de Niort comme lieu de tournage, c’est évidemment par affinité personnelle mais aussi parce que les paysages, le Marais poitevin, Coulon, la forêt de Mervent mais aussi certains endroits de la ville elle-même, dans les couleurs et l’agencement, correspondent à l’ambiance du film », explique-t-il.
« On s’est retrouvés dans une ville très friande de culture, et ce n’est pas le cas partout. Si on aide à faire découvrir que Niort n’est pas uniquement “ la ville près de La Rochelle ”, tant mieux », observe Jérémy Lavalade, lui-même originaire de Marseille.
Diplômé de l’Essec business school, ce dernier était à dix mille lieues de l’univers de la fiction. Il s’est entouré d’une équipe d’une cinquantaine de professionnels des métiers du cinéma mais aussi du commerce, de l’ingénierie ou du journalisme.
Pas de profil particulier pour jouer les figurants, en famille, entre amis ou en solo : les réalisateurs ont besoin d’un panel d’âges et de profils les plus variés possibles. Rendez-vous du 9 au 14 juin pour aller flairer les mystères de l’île de la Pointe Rose.