« Grand-père propose à Aya de l’emmener en expédition, très loin dans la forêt profonde, juste après le petit-déjeuner.
Ensemble, ils vont essayer d’apercevoir les ours. Aya attendait cela depuis tellement longtemps ! Cette année encore, tout au long de l’été, Grand-père l’a emmenée observer beaucoup d’animaux. Mais jamais elle n’a eu la chance de voir un ours. »
Car Aya et ses grands-parents sont des Oroqen, qui vivent dans un immense territoire naturel, au nord de la Chine, en Mongolie intérieure. Chasseurs, ils veillent sur la forêt et sur ses habitants. Quand Aya et son grand-père verront que les oursons jouent sur un vieux matelas entouré de déchets peu ragoûtants, ils feront en sorte de détourner les ours de ce tas d’ordures, qu’ils feront brûler afin que les animaux ne s’habituent pas aux humains. « C’est ainsi que le peuple oroqen traite l’animal : il le respecte et le tient à l’écart », telle est la conclusion de cet album aux somptueuses illustrations.

Dès 7 ans

Blackcrane, L’Ours des Oroqen, illustrations de Jiu Er, Rue du Monde, 2024, 64 p., 19,50 € — Adapté du chinois par Laurana Serres-Giardi. Imprimé en France
Du même duo : Blackcrane, L’Elan ewenki, illustrations de Jiu Er, Rue du Monde, 2019, 64 p., 18,50 € — Adapté du chinois par Laurana Serres-Giardi.