Face à une concurrence accrue dans le spatial, la France veut maintenir sa position en s’adaptant à une nouvelle dynamique. C’est le souhait du gouvernement qui, dans son programme France 2030, a établi une feuille de route : renforcer le New Space français, investir dans les technologies de rupture et le ciblage des marchés porteurs de la filière du spatial. Pour répondre à ces enjeux, la filière, dans le grand Sud-Ouest (Occitanie et Nouvelle-Aquitaine) devra recruter entre 1200 et 2600 personnes par an, selon le bilan du diagnostic mené par le pôle de compétitivité Aerospace Valley.
Alors, pour anticiper cette demande de bras, Toulouse Events, la filiale de GL Events, lance la première édition du Toulouse Space Festival, au Meett, près de Toulouse, du 23 mai au 26 mai. « On aurait pu faire un job-dating, mais nous risquions de prendre des ressources à l’aéronautique. Alors, nous avons opté pour un autre format », explique Olivier Cahuzac, le directeur de Toulouse Events et organisateur du Toulouse Space Festival en Occitanie, en partenariat avec Advanced Business Events (ABE).
Une vingtaine d’industriels présents
Ce salon d’un autre genre, aménagé au centre des convention sur 7500 m², se veut à la fois ludique et professionnel et s’adresse au grand public, à la fois aux collégiens et aux lycéens mais aussi aux personnes en reconversion professionnelle. « Notre défi est de créer des vocations et de promouvoir une filière », ajoute Olivier Cahuzac. « Notre rôle est de dire à tous que chacun à sa place dans l’aventure du spatiale et peut apporter sa pierre à l’édifice. »
Seront présentés tous les métiers de la filière, avec la présence d’une dizaine d’écoles de formation, dont l’Isae-Supaero, et une vingtaine d’industriels (Ariane Group, Onera, Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space). Mais pas seulement. Le Toulouse Space Festival in Occitanie souhaite stimuler l’imaginaire des enfants, et ce dès 4 ans. La projection de films (Seul sur Mars ; 2001, l’Odyssée de l’espace...) et de documentaires (Thomas Pesquet, l’étoffe d’un héros ; Back to the Moon...) est au programme. Une kyrielle d’animations et d’ateliers pour tous les âges, tels qu’un espace game, jeu vidéo, quizz ou encore la construction et le lancement de mini-fusée... seront organisées.
Audrey Sommazi
Sur la photo d’illustration, un salarié de l’industriel Hemeria, chargé d’assembler les nanosatellites Kinéis qui seront lancés à partir du mois de juin.
Photo Rémy Gabalda Crédits ToulEco
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