"Vous ne voulez pas que je finisse ma phrase" : Vincent Lindon coupé par Léa Salamé en pleine question sur... son "égo surdimensionné"

Vincent Lindon est à l'affiche du prochain film de Quentin Dupieux Le Deuxième acte, qui sera projeté en ouverture du Festival de Cannes ce mardi. Il s'est rendu ce lundi 13 mai dans le studio de la matinale de France Inter pour évoquer ce nouveau projet. L'acteur qui refuse de faire du théâtre s'est également confié à Léa Salamé sur sa vie personnelle, mais aussi son ressenti en tant qu'acteur. Il a fait des révélations sur son égo qu'il considère "surdimensionné", et il ne le cache pas.

Vincent Lindon évoque son égo d'acteur

Vincent Lindon l'assure, tout le monde a de l'égo et les acteurs n'en ont pas plus que les autres, il est juste plus visible. "L'égo, c'est pas si grave que ça, ce qui est embêtant, c'est quand il est mal placé l'égo. Mais moi, j'ai un égo surdimensionné...", commence-t-il avant de se faire couper par Léa Salamé. Cela ne lui a pas vraiment plu puisqu'il a ensuite lancé : "Vous ne voulez pas que je finisse ma phrase". L'animatrice l'a ensuite invité à reprendre sa phrase où il s'était arrêté. "Ce que j'essaye de faire, c'est qu'il ne soit pas mal placé. C'est-à-dire que quand vraiment j'ai tort, quand c'est nul, quand c'est bêbête, quand c'est gamin, il faut savoir dire : 'C'est ridicule, qu'est-ce qui me passe par la tête ?' Mais par contre, avoir un égo surdimensionné qui vous aide à avancer comme une arme de guerre parce qu'on a besoin de ça pour essayer de faire de mieux en mieux et de s'améliorer de plus en plus, c'est pas toujours mauvais", déclare l'ami de Robert Badinter.

Vincent Lindon, un acteur qui dit ce qu'il pense

S'il n'a pas peur de dire qu'il a de l'égo, c'est parce que Vincent Lindon est connu pour s'exprimer sur ce qu'il apprécie ou n'apprécie pas. Il y a quelques semaines, il expliquait pourquoi il refuse toujours de faire des seflies avec des fans. "Je refuse juste les selfies, car je trouve ça irrespectueux pour les gens : c'est leur donner moins d'une seconde durant laquelle on colle sa joue, tac, comme ça, où on n'est pas vraiment là", affirmait-il.

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