Cinéma : les cinq films cultes inspirés du D-Day à voir

Plusieurs films ont marqué l'histoire du cinéma en s'inspirant de l'Histoire, et notamment de celle du D-Day. Tour d'horizon des films cultes ayant le 6 juin 44 pour toile de fond.

Les premières minutes du film Il faut sauver le soldat Ryan traduisent l'atrocité des combats.
Les premières minutes du film Il faut sauver le soldat Ryan traduisent l’atrocité des combats. ©DR
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Dire que le septième art s’est emparé du D-Day dès la fin de la Seconde Guerre mondiale serait inexact. Mais l’un des films majeurs sur le sujet a été diffusé pour la première fois dès 1962. Il s’agit du Jour le plus long. Les férus d’histoire le savent : le nom de ce long métrage est tiré d’une célèbre phrase du général allemand Rommel.

Le jour le plus long

Le Jour le plus long, fruit du travail de plusieurs réalisateurs américains, suisses et britanniques, a permis de populariser l’événement dans la culture mondiale. Le film raconte le Débarquement tel qu’il s’est passé chronologiquement, en évoquant également les derniers préparatifs de la veille. Des erreurs ou approximations commises dans le film font cependant bondir des historiens, comme lorsque les soldats français du commando Kieffer débarquent sur Sword Beach à bord de péniches qui n’existaient pas à l’époque.

Il faut sauver le soldat Ryan

Des erreurs, il y en a aussi dans un autre monument du cinéma largement inspiré par le D-Day : Il faut sauver le soldat Ryan, de Steven Spielberg. Mis à part le fait que les scènes du Jour-J ont été tournées en Irlande et non en Normandie, des détails ne trompent pas. Lors de l’assaut des Alliés, la mer prend rapidement une couleur rouge sang, alors qu’en réalité, elle était noire. Les obus qui se retrouvaient au fond de l’eau et qui explosaient, faisaient remonter la vase à la surface.

Le film, sorti en 1998, demeure, il est vrai, une fiction basée sur une histoire vraie, celle des frères Niland. Au début de la bataille de Normandie, des soldats américains doivent retrouver un soldat dont les autres frères sont morts sur le champ de bataille. Avec Le Jour le plus long, il partage la même durée, soit environ trois heures. Rien qu’en France, le film de Steven Spielberg a généré plus de quatre millions d’entrées au cinéma.

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Band of Brothers

L’autre œuvre inspirée du D-Day et mondialement connue nous vient encore des États-Unis, avec Band of brothers. Il s’agit là d’une mini-série de dix épisodes, sortie au début du XXIe siècle. Elle conte l’histoire d’une unité d’élite de combattants américains, qui, de leur entraînement at home jusqu’au conflit en Allemagne en passant par la Bataille de Normandie, survole l’ensemble de la libération de l’Europe occidentale. 

Le Mur de l’Atlantique

Le D-Day et le cinéma, c’est aussi parfois de la comédie, comme dans Le mur de l’Atlantique, sorti en 1970 et signé Marcel Camus. L’histoire débute en 1944, peu avant le Débarquement. Le personnage joué par Bourvil, dont ce sera le dernier film, se retrouve à voler par inadvertance, alors qu’il vient effectuer des travaux de peinture au sein de la Kommandantur, des plans révélant les positions allemandes sur le mur de l’Atlantique. Un vol malencontreux qui s’avérera bien utile…

Vaillant, pigeon de combat

Le monde du cinéma a également pensé aux enfants, quand, en 2005, Gary Chapman sort Vaillant, pigeon de combat. L’histoire s’inspire là aussi de faits réels, celle d’animaux décorés outre-Manche pour avoir rendu des services pendant le conflit. Des pigeons britanniques doivent aller délivrer des messages secrets à la Résistance française, mais en chemin, ils croisent de terribles faucons allemands.

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