JO 2024 - Canoë-kayak. De nombreux athlètes dénoncent l’imbroglio autour des sélections pour les JO

Un imbroglio fâcheux. Selon des informations de L’Équipe , ce vendredi 17 mai, les régates de canoë-kayak de Gravelines n’entrent pas dans le processus de sélection pour les Jeux olympiques de Paris, contrairement à ce qui avait été annoncé. Une décision qui a provoqué la colère de nombreux athlètes, réclamant des explications.

« Un manque de respect pour l’engagement humain des athlètes »

La nouvelle a été communiquée par le directeur de la performance, Rémi Gaspard, lors d’une visioconférence.

S’il est assez logique que les deux bateaux ayant décroché leur quota olympique lors des Mondiaux de l’été dernier (le K2 500m femmes de Manon Hostens et Vanina Paoletti et le C2 500m d’Adrien Bart et Loïc Léonard) soient de la partie, les sélections d’Eugénie Dorange et de Maxime Beaumont pour bénéficier des quotas sur C1 200m et K1 1000 m au titre de pays hôte font l’objet de tensions contre la fédération française (FFCK).

« C’est un manque de respect pour l’engagement humain des athlètes, a déclaré à nos confrères l’ancien champion du monde Étienne Hubert (36 ans), qui pouvait prétendre au quota en K1 1000 m. À la limite, je m’en fous de faire ou pas ces Jeux, j’ai fait mon temps. Mais je veux montrer l’incompétence de ces bouffons. »

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En octobre dernier, lors d’une présentation du mode de sélection, il était précisé que l’étape de Gravelines servirait à désigner les deux monoplaces en cas d’échec des biplaces au TQO. Et c’est là que le bât blesse. La donne a changé après que les modalités de participation et de sélection envisagées par la Fédération française de canoé-kayak ont été retoquées par le CNOSF. La fédération a ensuite oublié d’en informer les personnes concernées, qui s’estiment légitimement lésées.