L’annonce avait été faite en novembre 2023 et le déploiement devait intervenir au début de l’année 2024. Ce sera finalement ce mercredi, que le Gaida entre en jeu aux Moulins, cette cité de l’ouest niçois où trafics en tous genres et violence pourrissent la vie des habitants.
Gaida pour "garde" en niçois.... Et pour l’acronyme de "groupement d’agents interbailleurs contre les désordres et les abus".
"Entrer en contact avec les locataires"
Ils sont 17, "assermentés" et ont pour mission, selon le maire de Nice Horizons Christian Estrosi, "d’entrer en contact avec les locataires, maintenir un lien avec eux, assurer une présence visible, dissuasive et rassurante".
Ces "vigiles", sortes de couteaux suisses, doivent aussi "faire cesser les troubles à la tranquillité dans les résidences et assurer une veille technique dans les immeubles". Cette brigade du logement social est "armée", mais seulement de matraques, de bombes lacrymogènes ou encore de tasers.
Un dispositif qui existe déjà à Toulouse, Montpellier et Paris
Ce dispositif engagé par la Ville de Nice est similaire à ce qui existe depuis plus de 5 ans dans les quartiers chauds de Toulouse, comme au Mirail, où le trafic de drogue se fait à la vue de tous à l’instar des Moulins.
Le GITeS, le "Groupement interquartiers de tranquillité et de sûreté" est déployé dans une quarantaine de résidences. Depuis, Montpellier ou encore Paris se sont aussi dotées de vigiles dans certaines de leurs résidences sociales.
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