On a rencontré Jérémy Frérot à Nice qui présentait son dernier single "Adieu" - Var-Matin

On a rencontré Jérémy Frérot à Nice qui présentait son dernier single "Adieu"

De passage à Nice à l’occasion d’un showcase au Château de Crémat, le chanteur a évoqué son single, son troisième opus, et sa nouvelle vie en solo.

Article réservé aux abonnés
Laurence Lucchesi Publié le 15/05/2024 à 13:15, mis à jour le 15/05/2024 à 13:17
Jérémy Frérot juste avant son concert à Nice avec Kiss FM. (Photo Cyril Dodergny) Photo Cyril Dodergny

On se souvient encore de sa venue ici, à Saint-Laurent-du-Var, où il avait chanté au profit des sinistrés de la tempête Alex. C’était en juillet 2022. Au Château de Crémat, où nous l’avons retrouvé avant son showcase organisé avec Kiss FM, Jérémy Frérot commente sobrement ce souvenir: "On m’a proposé de faire ce concert-là, j’ai voulu l’honorer. Quand la musique peut rassembler, ça me plaît aussi." Pas du genre à se faire mousser, ce garçon né il y a 34 ans en Gironde et qui a vécu quatre ans à Marseille.

Après le succès de ses deux opus solo, "Matriochka" en 2018 et "Meilleure vie" en 2021 (tous deux certifiés disques d’or), il a ressenti le besoin de s’accorder une pause.

"J’avais besoin de me remplir d’idées"

" Pour digérer ce que j’avais fait et savoir dans quel sens j’allais aller sur le prochain album, développe-t-il. J’étais assez fatigué. J’avais besoin de me remplir d’idées, de choses, de gens, d’endroits aussi. Comme celui où je vis, sur le bassin d’Arcachon, un lieu plein d’effervescence où je peux me ressourcer avec ma famille, mes amis, tous les gens avec qui j’ai besoin d’être pour sentir que ma vie avance. Etre à nouveau à même d’écrire des chansons. Et c’est ce qui s’est passé."

C’est ainsi qu’il a composé ce troisième opus, à la fois résolument différent des deux précédents tout en étant marqué par un certain retour aux sources: " J’ai voulu reprendre ma guitare folk, cet instrument avec lequel j’aime chanter. Après m’en être volontairement éloigné plusieurs années, j’ai commencé à revenir à la musique que je faisais avant, avec les Fréro. "

En attendant de découvrir l’intégralité de cet album en septembre, l’artiste dévoile un single au titre évocateur: "Adieu".

Un "Adieu" en résonance bien sûr avec sa vie personnelle, puisque sa rupture avec Laure Manaudou est désormais consommée, comme il l’a annoncé le 21 avril dernier au "Parisien".

Mais loin de lui l’idée de régler ses comptes ou de se complaire dans une certaine souffrance: "Adieu, c’est un mot qui amène aussi à une renaissance. En laissant des choses derrière soi, en avançant et en se recentrant sur ce qui est important. Nos deux enfants de sept et trois ans. Et sur la volonté de rester une équipe malgré les changements. Ce n’est pas parce que les gens se séparent que la parentalité s’évapore. Ces petits, ce sont des bouts de nous, il faut les faire grandir. Je ne suis pas sûr qu’il y ait une formule pour éduquer des enfants, mais les aimer, c’est ce qu’il y a de plus important à faire. Voilà, c’est ce que j’ai envie de dire dans cette chanson."

Pour donner vie à ce single, l’interprète de "Un homme", certifié single de platine, s’est entouré de la même équipe, Laurent Lamarca à la co-composition, EOS à la production.

Sensibilité assumée

Une équipe étoffée d’un nouveau mixeur en la personne de Marlon B. (Juliette Armanet, M, Louane). En pleine résilience désormais, Jérémy Frérot se réjouit que son "Adieu" ait des répercussions positives pour certains de ses fans: "Depuis que la chanson est sortie, je reçois beaucoup de témoignages de gens qui m’expliquent en quoi elle les a aidés."

Un "Adieu" qui reflète aussi la sensibilité assumée de l’artiste. À l’instar selon lui de nombre d’hommes autour de lui: "Beaucoup s’autorisent à être plus doux, à exprimer davantage d’émotions, de sentiments. Je crois qu’un rapprochement est en train de s’opérer de ce point de vue là entre les deux sexes."

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver pour soutenir la rédaction du groupe Nice-Matin qui travaille tous les jours pour vous délivrer une information de qualité et vous raconter l'actualité de la Côte d'Azur

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Si vous souhaitez conserver votre Adblock vous pouvez regarder une seule publicité vidéo afin de débloquer l'accès au site lors de votre session

Var-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.