comment Julie Gayet s’est identifiée à l’héroïne de sa nouvelle fiction

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ENTRETIEN – Ce lundi 13 mai, l’actrice était l’invitée du plateau de “Buzz TV” où elle a évoqué son dernier film avec 2, 12 ans, 7 mois, 11 joursdans lequel l’actrice incarne un personnage qui lui est propre.

12 ans, 7 mois, 11 jours. C’est le titre du nouveau film avec Julie Gayet, diffusé ce mercredi 15 mai à 21h10 sur France 2. Dans ce long-métrage, elle incarne une mère dévastée par la perte de son fils de douze ans. En face d’elle, Marie Denarnaud incarne le chauffeur qui a tué l’adolescente, persuadée que Gayet veut se venger en tuant son fils. Invitée sur le plateau de « Buzz TV » ce lundi 13 mai, Gayet est revenue sur son expérience de tournage.

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Dans le film, son personnage est coincé dans le passé : « Il y a une douleur supplémentaire liée à la culpabilité, « et si j’avais été là ? Et s’il n’avait pas emprunté cette voie ? elle analyse. “Il n’y a rien de pire.” Celle qui est aussi productrice confie qu’elle “ne croit pas que nous puissions faire notre deuil” après la perte d’un enfant : “On dit”avoir de la peine” mais non, nous vivons avec toute notre vie. “

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Où est la frontière entre Julie Gayet et Lucie Courbet, son personnage ? L’actrice assure qu’elle “utilise toujours beaucoup Julie Gayet” dans ses rôles, et que celui-ci en particulier fait écho à son expérience. «J’avais un fils qui était gravement malade» elle livre. “J’ai vécu cette chose terrible, où tout s’effondre.” Elle assure que cet événement a été utile pour ce rôle :“J’ai insufflé beaucoup de cette émotion.”

« Nous oublions souvent nos autres enfants lorsqu’un accident survient. »

Julie Gayet

Julie Gayet évoque également l’équilibre à trouver lorsqu’un enfant est malade, et que son enfant ne l’est pas. “Nous oublions souvent nos autres enfants lorsqu’un accident survient”assure l’actrice. « Là, dans ce cas, j’ai un fils aîné que j’ai confié responsable… » Elle souligne l’importance de ne pas négliger l’autre enfant : « On oublie un peu, quand quelque chose arrive à un enfant, à l’autre. Nous devons prendre soin les uns des autres.

Une fête sous le signe des Gémeaux

Du 25 au 30 juin à Rochefort, le festival Les Sœurs Jumelles (en référence au Demoiselles de Rochefort Jacques Demy, NDLR) sera en pleine effervescence. En tant que fondatrice, Julie Gayet partage les idées derrière le nom de cette rencontre qui a débuté en 2021. “C’est un petit hommage à Demy et Legrand, mais un grand hommage au monde de la musique et des images”elle analyse avant d’ajouter : “Et un endroit où ils peuvent se rencontrer!”

« On a beaucoup à se dire avec les gens de la musique », assure le producteur. “Il n’y avait pas de lieu où les gens de la musique et ceux du cinéma pouvaient se rencontrer, de manière transversale. Julie Gayet insiste sur le fait que son festival est ouvert à tous : « C’est un rendez-vous professionnel, mais aussi un rendez-vous artistique grand public !

 
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