La maison médicale de garde d’Angers a changé de lieu : ce que ça change pour les patients

Du changement à la maison médicale de garde, au CHU d’Angers (Maine-et-Loire). Oh, ce n’est pas le grand soir, mais il y a deux ou trois choses à savoir. On fait la lumière.

C’est quoi, une maison médicale de garde ?

C’est une structure qui occupe une place centrale dans le système de soins. Concrètement, elle répond à une demande, de plus en plus prégnante, pour une prise en charge en dehors des heures d’ouverture des cabinets médicaux.

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De fait, cela évite de saturer les services d’urgence pour les patientes et les patients dont le cas ne nécessite pas une prise en charge hospitalière immédiate. Mais, car il y a un mais : il y a une subtilité à connaître.

Avant de s’y rendre, il faut appeler le 116-117. Pas de malaise, le numéro est gratuit. Le ou la médecin de garde fournira alors, si besoin, le code d’accès pour y entrer.

Quoi de neuf à celle d’Angers ?

Elle n’est plus au même endroit… Après, il ne faudra pas faire des kilomètres en plus, puisque la structure, désormais localisée au 1, rue Moll, reste positionnée à proximité des urgences adultes du CHU, dans un bâtiment réaménagé pour l’occasion. Ce dernier abritait auparavant les activités de la clinique du sein du centre Paul-Papin.

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À l’intérieur, trois salles de consultation sont opérationnelles. Des médecins, hommes et femmes, y assurent des consultations chaque jour, à des horaires que l’on qualifiera d’ « atypiques », puisqu’ils prennent le relais des cabinets médicaux.

On peut ainsi s’y rendre à partir de 20 h en semaine, 14 h le samedi et 8 h le dimanche et ce, jusqu’à minuit.

Pourquoi ce changement de lieu ?

Parce que l’opération fait partie d’un plus grand projet lié au réaménagement du CHU, baptisé Convergences. Ce dernier, dont la durée des travaux devrait s’étaler sur quinze ans, vise à regrouper les urgences, les blocs opératoires, l’imagerie et les soins critiques du CHU.

Et l’ancienne maison médicale de garde, dans tout ça ?

Située à une cinquantaine de mètres de la nouvelle structure, elle devrait être, à terme, rasée, pour permettre une emprise supplémentaire au projet Convergences.