À Nantes, le n° 1 de la Marine présentera le futur porte-avions qui sera construit à Saint-Nazaire3 |
Mardi 21 mai, à Nantes (Loire-Atlantique), la conférence réunira des élus, des étudiants et des industriels, sous-traitants potentiels de ce chantier gigantesque qui se déroulera à Saint-Nazaire, à partir de 2026. Le porte-avions de nouvelle génération doit remplacer le Charles de Gaulle, en 2038.
Son petit nom provisoire, c’est le Pang, pour « Porte-avions de nouvelle génération ». Il y aura du beau monde pour parler de lui, mardi 21 mai, à l’hôtel de région de Nantes (Loire-Atlantique). À commencer par l’amiral Nicolas Vaujour, chef d’état-major de la Marine, grand patron de la flotte de guerre nationale.
Il sera flanqué de Laurent Castaing, directeur général des Chantiers de l’Atlantique, et de Christelle Morançais, présidente de la Région Pays de la Loire et du grand port de Nantes – Saint-Nazaire. Le chantier et les réglages du navire de 310 m se dérouleront pendant douze ans à Saint-Nazaire, jusqu’à ce que le Pang soit apte au service pour remplacer le Charles de Gaulle, l’unique porte-avions français. Son successeur sera presque deux fois plus puissant.
Sur invitation, uniquement
La conférence est ouverte, sur invitation, aux nombreux industriels de la région potentiellement intéressés par ce gigantesque chantier, qui mobilisera bien au-delà de son berceau nazairien des Chantiers de l’Atlantique. Le coût du futur navire est estimé à 10 milliards d’euros, dont 600 millions pour sa propulsion nucléaire, qui lui permettra d’intervenir en autonomie dans toutes les mers du monde, à une vitesse de 50 km/h. Chez Naval Group Indret, près de Nantes, on planche déjà dessus.
De nombreux représentants des collectivités locales, mais aussi des étudiants qui s’intéressent aux questions de défense ou de relations internationales, contribueront à remplir l’hémicycle de l’hôtel de région.
« Je recrute déjà »
La construction du porte-avions devrait commencer en 2026, à Saint-Nazaire, avec une mise sur cale espérée pour 2032. Le chantier et les réglages s’étaleront jusqu’en 2038, date espérée de sa mise en service. Mais, comme l’expliquait en janvier l’amiral Vaujour : « Je recrute déjà pour le porte-avions de nouvelle génération. » Sur un appareil d’une telle complexité, certains postes nécessitent de longues années de formation. Deux mille marins travailleront à bord.
C'est préférable à la construction des géants des mers !