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Description de la ressource pédagogique
Pour réviser le bac de français la grammaire et la méthodologie
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L’INTERROGATION
Il va falloir expliquer comment l’interrogation est exprimée dans une phrase. L’interrogation est forcément directe ou
indirecte, et totale ou partielle. Voici comment la décire.
interrogation directe
interrogation indirecte
L’interrogation directe se caractérise par la
présence du point d’interrogation.
Ex: As-tu faim ?
Que veux-tu manger ?
totale
=question fermée
partielle
= question ouverte
Ex:
Que
veux-tu manger ?
> peu importe
> soutenu: inversion S/V
Ex:
Qu’
est-ce que tu veux manger ?
> familier “est ce que”
L’interrogation indirecte se caractérise par la
proposition subordonnée interrogative
Ex: J’aimerais savoir si tu as faim.
Je me demande ce qu’il voudrais manger.
Ex: J’aimerais savoir
si
tu
as faim.
> Oui/Non
Ex: Je me demande
ce
qu’
il voudrais manger.
> peu importe
Ex:
As-tu faim ?
> Oui/Non
> soutenu: inversion S/V
Ex:
Est-ce que
tu as faim ?
>
langage familier
=question fermée
totale
partielle
= question ouverte
LE ROMAN ET LE RÉCIT
e
ÉLÉMENTS D’ANALYSE
Le récit se manifeste dans un roman, une nouvelle ou un conte.
Il se définit par la
narration
d’une histoire, vraie ou imaginaire.
différents types
Le roman épistolaire
: L’histoire est racontée sous forme de lettres échangées entre les différents
personnages.
Le récit d’aventures:
L’intrigue est complexe, pleine de rebondissements. On suit le personnage
dans une série de péripéties qui lui arrivent, ou il fait face à énormément d’obstacles.
Le roman mémoires
: Le personnage principal, avec un certain recul (parfois avec un décalage de
plusieurs années) raconte sa vie passée, ses rencontres, ses sentiments d’une époque qu’il regrette,
en bien ou en mal.
Le récit d’analyse:
Le narrateur tente de décrire parfaitement le psychologie des personnages, ce
qu’ils pensent mais qu’ils ne partage pas avec la personne: leurs peurs, leurs angoisses, leurs joies
dissimulées, leurs frustrations...
Le roman libertin (18ème siècle):
Les personnages sont des aristocrates libertins, qui rejettent la
morale sociale pour profiter de tous les plaisirs de la vie(jeu, relation extra-conjugales, etc...)
pistes de lecture
vocabulaire
Un texte est
narratif
lorsqu’il raconte un bout
d’histoire, fait parler les personnages pour
faire
avancer l’intrigue.
Qu’il soit raconté au passé au
présent ou futur, l'évènement a son importance dans
l’histoire.
Un texte est
descriptif
lorsqu’il décrit un personnage
(on appelle ça un portrait), un objet, une société, un
sentiment. Il s’agit d’un moment de
pause
dans la
narration, ou tout s’arrête, pour concentrer l’attention
du lecteur sur ce personnage, cet objet, ce sentiment.
Que le texte soit narratif ou descriptif, les auteurs
aiment travailler la
complexité des personnages
et
la présenter au lecteur. Ce dernier est séduit bien
souvent par des personnages au
caractère
ambivalent
, imparfait, plein de défauts.
L’intrigue = l’histoire
Focalisation interne = on lit toute l’histoire à travers
les yeux d’un seul personnage, qui raconte tout à la
1re personne du singulier.
Focalisation externe = on lit toute l’histoire comme
si l’on était derrière une caméra, qui nous
montrerait les évènements de manière très
factuelle, sans entrer dans la tête de qui que ce
soit.
Focalisation zéro = on lit toute l’histoire à travers
les yeux d’un narrateur omniscient. Souvent
anonyme celui-ci connait les tenants et les
aboutissants de cette intrigue, il sait toute la vie des
personnages, explore leurs sentiments et peut
entrer dans la tête de chacun pour décrire leurs
pensées.
LE ROMAN ET LE RÉCIT
e
ÉLÉMENTS D’ANALYSE
Le récit se manifeste dans un roman, une nouvelle ou un conte.
Il se définit par la
narration
d’une histoire, vraie ou imaginaire.
différents types
Le roman épistolaire
: L’histoire est racontée sous forme de lettres échangées entre les différents
personnages.
Le récit d’aventures:
L’intrigue est complexe, pleine de rebondissements. On suit le personnage
dans une série de péripéties qui lui arrivent, ou il fait face à énormément d’obstacles.
Le roman mémoires
: Le personnage principal, avec un certain recul (parfois avec un décalage de
plusieurs années) raconte sa vie passée, ses rencontres, ses sentiments d’une époque qu’il regrette,
en bien ou en mal.
Le récit d’analyse:
Le narrateur tente de décrire parfaitement le psychologie des personnages, ce
qu’ils pensent mais qu’ils ne partage pas avec la personne: leurs peurs, leurs angoisses, leurs joies
dissimulées, leurs frustrations...
Le roman libertin (18ème siècle):
Les personnages sont des aristocrates libertins, qui rejettent la
morale sociale pour profiter de tous les plaisirs de la vie(jeu, relation extra-conjugales, etc...)
pistes de lecture
vocabulaire
Un texte est
narratif
lorsqu’il raconte un bout
d’histoire, fait parler les personnages pour
faire
avancer l’intrigue.
Qu’il soit raconté au passé au
présent ou futur, l'évènement a son importance dans
l’histoire.
Un texte est
descriptif
lorsqu’il décrit un personnage
(on appelle ça un portrait), un objet, une société, un
sentiment. Il s’agit d’un moment de
pause
dans la
narration, ou tout s’arrête, pour concentrer l’attention
du lecteur sur ce personnage, cet objet, ce sentiment.
Que le texte soit narratif ou descriptif, les auteurs
aiment travailler la
complexité des personnages
et
la présenter au lecteur. Ce dernier est séduit bien
souvent par des personnages au
caractère
ambivalent
, imparfait, plein de défauts.
L’intrigue = l’histoire
Focalisation interne = on lit toute l’histoire à travers
les yeux d’un seul personnage, qui raconte tout à la
1re personne du singulier.
Focalisation externe = on lit toute l’histoire comme
si l’on était derrière une caméra, qui nous
montrerait les évènements de manière très
factuelle, sans entrer dans la tête de qui que ce
soit.
Focalisation zéro = on lit toute l’histoire à travers
les yeux d’un narrateur omniscient. Souvent
anonyme celui-ci connait les tenants et les
aboutissants de cette intrigue, il sait toute la vie des
personnages, explore leurs sentiments et peut
entrer dans la tête de chacun pour décrire leurs
pensées.
LES SUBORDONNÉES
Une proposition est un bout de phrase contenant un verbe conjugué. Elle est subordonnée si elle est rattachée et dépendante d’une proposition.
Il existe 3 types de propositions subordonnées.
subordonnée complétive
subordonnée relative
subordonnée conjonctive
CONJONCTION DE SUBORDINATION
LE MOT INTRODUCTEUR
QUE
Ex: Je pense [
que
tu as raison.]
la fonction de la
subordonnée
COMPLÉMENT D’OBJET DIRECT (COD)
Ex: Je pense quoi ? [
que tu as raison
.]
l’importance
ESSENTIELLE
Ex: Je pense [
que tu as raison
.]
PRONOM RELATIF
QUI, QUE, QUOI, DONC, OÙ, LEQUEL,
QUICONQUE
Ex: Je pense [
qui parle
] est stressée.
COMPLÉMENT DU NOM/PRONOM
Ex: La personne mais quelle personne ?
celle [
qui parle
] es stressée.
>
complément du nom “personne”
NON ESSENTIELLE
Ex: Je pense
[
qui parle
]
est stressée.
La phrase peut se passer de la subordonnée
CONJONCTION DE SUBORDINATION
cause
: COMME, PARCE QUE, PUISQUE
temps
: QUAND, LORSQUE
but
: AFIN QUE, POUR QUE, DE PEUR QUE
conséquence
: QUE, DE SORTE QUE, DE FAÇON À CE QUE
condition
: SI, AU CAS OÙ, SUPPOSÉ QUE, À CONDITION QUE
concession
: BIEN QUE, QUOIQUE, ENCORE QUE
manière
: COMME, DE MÊME QUE, AUTANT QUE
Ex: Je l’aime bien [
parce qu'elle est gentille
].
COMPLÉMENT CIRCONSTANTIEL
Ex: Je l’aime bien pourquoi ? [
parce qu'elle est gentille
].
>
complément circonstanciel de cause
NON ESSENTIELLE
Ex: Je l’aime bien [
parce qu'elle est gentille
].
La phrase peut se passer de la subordonnée
LA NÉGATION
Il va falloir expliquer comment la négation est exprimée dans une phrase. La négation est forcément syntaxique ou lexicale.
Voici comment la décrire
NÉgation syntaxique
NÉgation lexicale
La négation syntaxique porte sur la phrase et
se caractérise par la présence d’un
“ne”
Ex: Je
n’
aime
pas
les fruits.
totale
Ne + pas
restrictive
Ne + que
(exception)
partielle
Ne + tous les autres
adverbes
Ex: Je
n’
aime
pas
les
fruits.
Ex: Je
n’
aime
que
les bananes
Ex: Je
n’
ai
jamais
aimé
les fruits.
Ex: Je n’aime
ni
les
pommes
ni
les oranges.
La négation lexicale porte sr un seul
mot
, la
phrase est affirmative.
Ex: Les fruits sont
immangeables
.
préfixe
interne
antonyme
= petite particule
en début de mot
= le mot est en soi
négatif
=le contraire
Ex:
Im
possible,
il
lisible,
in
terminable,
mal
adroit
Ex:
non
,
sans
Ex: Je vais mieux
sans
toi.
Ex:
ignorer
=
ne pas savoir
repérages possibles
Enonciation
: qui parle ?(narrateur interne, externe?) à qui il parle? (destinataire?)
Indicateurs de
lieu
et de
temps
: ou et quand cela se passe-t-il? -> Il est possible qu’on
n’est pas de réponse !
Rythme
du récit: analepse, prolepse, ellipse ?
Types de discours: discourt direct, indirect, indirect libre?
Registre de langue
: familier, courant, soutenu
Changement de temps
: passer de l’imparfait au passé simple, par exemple.
La différence entre mouvement littéraire et registre littéraire
: Le registre est la
tonalité dans laquelle s’exprime l’auteur, selon son humeur(heureux, irrité...)
Le mouvement est l’école à laquelle il s’identifie, les valeurs qu’il porte.
registres touchés
mouvements
les plus représentatifs
Laudatif
: Typiquement, un portrait peut
être dressé de manière positive, pour
montrer le caractère exceptionnel d’un
personnage hors du commun.
Satirique
: Parfois, l’objet décrit
(personnage, société, système) s'avère
critiquable. Cela se traduit par la présence
de nombreux thermes à valeur péjorative
Didactique
: Sans que l’auteur se
prononce sur ce qu’il pense, le message
peut être implicite. Par exemple dans le cas
d’un personnage, il peut être fictif, mais
pourrait bien faire penser à une personne
connue qui, elle, existe vraiment.
Pathétique
: Il y a aussi les auteurs qui
décrivent des situations très graves, comme
la misère des pauvres ou les conditions de
vie difficiles des travailleurs. Le but de
l’auteur ici est d’émouvoir pour provoquer
la pitié chez le lecteur.
Tragique
: Pris dans une situation
impossible, le personnage principal (héros)
est tiraillé et victime de sa passion. Le
tragique se caractérise davantage par la
présence de la fatalité, allant parfois
jusqu’à la mort.
Lumières
(18° siècle): C'est au 18e siècle que le
roman connait un avènement exceptionnel: grâce au
caractère fictif de l'histoire, des personnages, les
auteurs peuvent se cacher derrière un narrateur ou
un personnage pour faire passer leurs idées en
évitant la censure (cf. registre didactique).
Romantisme
(19° siècle): Le romantisme
correspond à une époque très pessimiste, après le
désenchantement de la Révolution française. Le
héros romantique est donc un personnage torturé,
malheureux.
Réalisme
(19° siècle): Certains romans ou passages
de romans visent à décrire le monde, la société, de la
manière la plus vraise blable possible. Les
personnages sont toujours fictifs mais le cadre existe
vraiment et sera très détaillé.
Naturalisme
(19° siècle): Le roman naturaliste va
encore plus loin dans la description de la réalité. On
passe vers une description si détaillée qu'elle semble
scientifique: on décortique chaque mouvement de
l'humain, et on l'étudie pour le comprendre.
Nouveau
roman
(20° siècle): Au 20º siècle, les
auteurs renoncent à tous les codes qu'on connaissait
jusqu'alors: au lieu de s'intéresser à l'intrigue, on
s'intéresse à la démarche d'écriture.
repérages possibles
Enonciation
: qui parle ?(narrateur interne, externe?) à qui il parle? (destinataire?)
Indicateurs de
lieu
et de
temps
: ou et quand cela se passe-t-il? -> Il est possible qu’on
n’est pas de réponse !
Rythme
du récit: analepse, prolepse, ellipse ?
Types de discours: discourt direct, indirect, indirect libre?
Registre de langue
: familier, courant, soutenu
Changement de temps
: passer de l’imparfait au passé simple, par exemple.
La différence entre mouvement littéraire et registre littéraire
: Le registre est la
tonalité dans laquelle s’exprime l’auteur, selon son humeur(heureux, irrité...)
Le mouvement est l’école à laquelle il s’identifie, les valeurs qu’il porte.
registres touchés
mouvements
les plus représentatifs
Laudatif
: Typiquement, un portrait peut
être dressé de manière positive, pour
montrer le caractère exceptionnel d’un
personnage hors du commun.
Satirique
: Parfois, l’objet décrit
(personnage, société, système) s'avère
critiquable. Cela se traduit par la présence
de nombreux thermes à valeur péjorative
Didactique
: Sans que l’auteur se
prononce sur ce qu’il pense, le message
peut être implicite. Par exemple dans le cas
d’un personnage, il peut être fictif, mais
pourrait bien faire penser à une personne
connue qui, elle, existe vraiment.
Pathétique
: Il y a aussi les auteurs qui
décrivent des situations très graves, comme
la misère des pauvres ou les conditions de
vie difficiles des travailleurs. Le but de
l’auteur ici est d’émouvoir pour provoquer
la pitié chez le lecteur.
Tragique
: Pris dans une situation
impossible, le personnage principal (héros)
est tiraillé et victime de sa passion. Le
tragique se caractérise davantage par la
présence de la fatalité, allant parfois
jusqu’à la mort.
Lumières
(18° siècle): C'est au 18e siècle que le
roman connait un avènement exceptionnel: grâce au
caractère fictif de l'histoire, des personnages, les
auteurs peuvent se cacher derrière un narrateur ou
un personnage pour faire passer leurs idées en
évitant la censure (cf. registre didactique).
Romantisme
(19° siècle): Le romantisme
correspond à une époque très pessimiste, après le
désenchantement de la Révolution française. Le
héros romantique est donc un personnage torturé,
malheureux.
Réalisme
(19° siècle): Certains romans ou passages
de romans visent à décrire le monde, la société, de la
manière la plus vraise blable possible. Les
personnages sont toujours fictifs mais le cadre existe
vraiment et sera très détaillé.
Naturalisme
(19° siècle): Le roman naturaliste va
encore plus loin dans la description de la réalité. On
passe vers une description si détaillée qu'elle semble
scientifique: on décortique chaque mouvement de
l'humain, et on l'étudie pour le comprendre.
Nouveau
roman
(20° siècle): Au 20º siècle, les
auteurs renoncent à tous les codes qu'on connaissait
jusqu'alors: au lieu de s'intéresser à l'intrigue, on
s'intéresse à la démarche d'écriture.
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