Domination de Connor McDavid et Leon Draisaitl: les partisans des Leafs doivent espérer qu’Auston Matthews et compagnie prennent des notes | JDQ
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Domination de Connor McDavid et Leon Draisaitl: les partisans des Leafs doivent espérer qu’Auston Matthews et compagnie prennent des notes



VANCOUVER | En voyant Leon Draisaitl et Connor McDavid se donner en spectacle vendredi soir, quelques heures après le bilan de fin de saison des Maple Leafs de Toronto, il était impossible de ne pas se dire: espérons que les vedettes des Leafs regardent ce match et prennent des notes. 

Vendredi, les deux joueurs des Oilers ont offert une leçon de hockey, point barre. Ils ont démontré presque en tout point comment des joueurs de leur calibre se doivent de jouer en séries éliminatoires s’ils espèrent avoir une chance de remporter la Coupe Stanley.

Draisaitl et McDavid sont des joueurs offensifs, peut-être même les deux meilleurs au monde. Vendredi, ce n’est pas simplement grâce à leurs habiletés individuelles qu’ils ont transporté les Oilers sur leurs épaules.

Les deux joueurs vedettes ont été engagés, n’ont reculé devant aucune mise en échec, ont été combatifs dans toutes les situations et joué avec une émotion contagieuse.

Ils n’ont pas eu peur de se «salir le nez», en bon québécois. Même Draisaitl, qui n’était pas à 100%.

Toute une façon de rebondir

McDavid n’était pas heureux de son premier match. Même si les Canucks avaient fait un bon travail pour le ralentir, il n’avait tout de même pas démontré son aplomb habituel et n’avait pas réussi à diriger un seul tir au but pour la première fois de sa carrière en séries, à son 55e match éliminatoire.

Dans les heures précédant le deuxième match de la série, tout le monde avait hâte de voir comment le no 97 rebondirait. 

Questionné en matinée sur ses attentes vis-à-vis de McDavid, Corey Perry avait répondu, du tac au tac: Je m’attends à ce qu’il soit Connor McDavid.»

Parce que malgré son incroyable talent (Draisaitl a même mentionné qu’il était le meilleur joueur de l’histoire à ses yeux, vendredi), le capitaine des Oilers s’est bâti cette réputation de féroce compétiteur qui connaît très rarement deux mauvais matchs consécutifs.

Difficile de ne pas penser aux Auston Matthews, Mitch Marner, William Nylander et John Tavares qui n’ont majoritairement pas été en mesure de transporter les Maple Leafs sur leur dos, encore une fois, lors du premier tour éliminatoire.

Draisaitl joue blessé

On ne sait pas grand-chose sur la gravité de la blessure à Leon Draisaitl. Dans les coulisses, on parle d’une blessure au haut du corps, possiblement au dos. Lors de la période d’échauffement, vendredi, le grand no 29 ne mettait presque aucun poids sur ses lancers.

Malgré tout, il était à son poste et a passé près de 30 minutes sur la patinoire.

Pour qu’un joueur comme lui soit incapable de jouer les huit dernières minutes de la deuxième période du premier match et qu’il rate ensuite l’entraînement du lendemain, clairement, il y a quelque chose qui l’incommode au-delà de «crampes et de problèmes d’équipement», comme on a tenté de faire croire aux médias après le premier match.

En séries, en 2022, il avait joué – et excellé – malgré une entorse à la cheville.

Passer à l’autre niveau

En le voyant jouer, il était toutefois impossible, à nouveau, de ne pas faire un parallèle avec la situation de Matthews et Nylander, qui ont raté des matchs importants en raison de blessures lors de la première ronde face aux Bruins de Boston.

Les Maple Leafs ont confirmé que Matthews avait tout d’abord été aux prises avec un virus, puis qu’il avait subi une blessure à la tête. Nylander, de son côté, souffrait de migraines sévères.

Le but n’est pas de dire qu’ils auraient dû jouer à tout prix et il serait malhonnête de supposer qu’ils n’ont pas tout fait pour jouer.

Toutefois, en voyant Draisaitl se démener comme il l’a fait vendredi et prendre le contrôle du match avec son complice McDavid, le constat était évident: peu importe ton niveau de talent, ou ta condition physique, les grands joueurs sont capables d’atteindre ce niveau supérieur en séries.

Et, parfois, ils doivent le faire même si ça fait mal... dans la mesure du possible. Le directeur général des Leafs, Brad Treliving, l’a d’ailleurs mentionné dans son bilan de fin de saison, vendredi.

«Il faut trouver des moyens de réussir des choses qui ne sont pas sexy, qui ne requièrent pas d’habiletés individuelles, mais qui sont nécessaires pour gagner à ce temps-ci de l’année.»

Vendredi, ce n’était que le deuxième match de la série et les Oilers ne faisaient pas face à l’élimination. Draisaitl aurait bien pu décider de se reposer.

Mais malgré ce qui avait été mentionné dans les heures précédant le match, «il n’y a jamais eu de doute [qu’il jouerait]», a confié Connor McDavid après la rencontre.

Besoin de soutien

Rien n’est parfait, toutefois.

Les Oilers auront maintenant besoin de l’apport du reste de l’équipe puisque, vendredi, outre le trio de McDavid, Draisaitl et Zach Hyman, aucun attaquant des Oilers n’a réussi à être réellement menaçant.

Le «monstre à deux têtes» des Oilers n’a toujours pas été en mesure de mener l’équipe en finale de la Coupe Stanley, leur meilleur résultat demeurant une défaite en quatre parties face à l’Avalanche du Colorado en finale de l’Ouest, en 2022.

S’ils continuent de jouer comme ils l’ont fait vendredi, ne comptez pas sur moi pour miser contre eux.

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