Architecture : le nouveau Paris de Renzo Piano
Un demi-siècle après la naissance du Centre Pompidou au coeur de la capitale, six ans après le palais de justice aux Batignolles, Renzo Piano, prépare la réouverture du cinéma Pathé Palace, en attendant l'inauguration de l'hôpital du futur du Grand Paris à Saint-Ouen pour 2028. Rencontre avec l'architecte génois qui veut réconcilier les centres historiques avec leurs périphéries.
À 32 ans, il avait les cheveux jusqu'aux épaules, un visage émacié et une barbe à la Francis Ford Coppola. À 86 ans, son regard reste perçant et joyeux. Le plus frappant avec Renzo Piano, ce sont ses mains qui virevoltent sans cesse. Comme s'il dessinait dans l'air ou caressait des maquettes invisibles. Jamais sans doute, le co-créateur du Centre Pompidou, prix Pritzker (l'équivalent du Nobel pour l'Architecture) en 1998, ne s'est senti autant Parisien. Il suffit de visiter son antre, baigné de lumière, au coeur du Marais, pour s'en rendre compte. Après le Tribunal de Paris, il s'attèle déjà à l'hôpital du futur de Saint-Ouen pour 2028… Et à la veille de la fermeture du Centre Pompidou pour travaux, il prépare la réouverture du plus vieux cinéma de Paris, le Pathé Palace, en plein coeur de la ville, à quelques mètres de l'Opéra-Garnier. Sans renoncer à son obsession de « recoudre » le lien avec les périphéries. L'occasion de brosser sa vision de l'avenir du Grand Paris à quelques semaines de l'ouverture des JO 2024.
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