Nathalie Pérennes s’est installée en viande bovine en 2000, conservant un emploi à temps partiel à côté de l’élevage. Sa SAU de 60 ha comprend de l’herbe, avec beaucoup de pâturage plus du foin et de l’enrubannage, et du maïs ensilage sur 6 à 7 ha.
En Blonde d’Aquitaine au début de son activité d’élevage, elle a adhéré à l’OS de la race dès le début. Depuis 7 ans, elle élève aussi des Parthenaises. Pour se lancer, elle a acheté des vaches dans 2 élevages des Deux-Sèvres dont l’un était présent au concours du salon cette année : le Gaec Delion. Outre les IA avec des doses sexées sur certaines, elle a recours à un taureau de monte naturelle : Ronaldo, acheté chez un éleveur des Deux-Sèvres également. L’EARL de l’Espérance adhère à l’Organisme de sélection France Parthenaise et à l’association Breizh Parthenaise qui regroupe une vingtaine d’éleveurs en Bretagne.
Aujourd’hui, l’élevage compte une quarantaine de femelles parthenaises. « Je commercialise 3 animaux par mois à la boucherie Terroir et traditions, à Pléguien, ce qui me permet de ne pas avoir d’intermédiaire. Le boucher vient chercher les animaux à la ferme puis les emmène à l’abattoir de Quintin. » L’artisan a tout de suite été intéressé par la Parthenaise « pour sa viande rouge et son rendement de carcasse ». Les femelles affichent des poids de carcasse de 550 kg et des conformations allant de U= à E-.
Les veaux mâles parthenais sont engraissés en bœufs, vendus à l’âge de 3 à 3,5 ans. Une Faf est utilisée sur l’élevage. « Pour la finition, l’aliment comprend de l’orge, du maïs grain, de l’aliment complémentaire et du minéral. Des betteraves, achetées à un éleveur laitier, sont également utilisées en finition. » Les vêlages sont groupés de fin novembre à avril. « Mon objectif est d’aller vers des vêlages d’automne uniquement », ajoute l’éleveuse qui a vu les IVV s’améliorer sur son troupeau. L’âge au 1er vêlage est de 3 ans.
