Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 12 mai 2024 à 08h52
Pour la première fois en France, on a utilisé la sonorisation des arbitres, samedi dans un match de foot féminin.
Avant la deuxième demi-finale devant opposer l'Olympique Lyonnais au Stade de Reims dimanche (coup d'envoi à 17h00), le Paris-SG s'est qualifié pour la finale du Championnat de France. Une qualification dans la douleur pour les Parisiennes aux dépens de leurs voisines du Paris FC, samedi au Parc des Princes. Coupables d'erreurs, les joueuses de Jocelyn Prêcheur ont en effet été menées à deux reprises sur des buts de Clara Mataeo (36eme) et Daphné Corboz (56eme). Mais malgré leurs maladresses en attaque, les Parisiennes ont réussi à égaliser grâce à Grace Geyoro (52eme sur penalty) et Marie-Antoinette Katoto (72eme). Et après 99 minutes (9 de temps additionnel), il a fallu passer par la séance des tirs au but pour déterminer le vainqueur. Le PSG l'a finalement emporté 5-4 grâce à l'unique arrêt de la gardienne Katarzyna Kiedrzynek devant Mathilde Bourdieu.
« Numéro 8, position de hors-jeu. But refusé »
Cette rencontre a été le théâtre d'une grande première en France. La sonorisation des arbitres a été utilisée pour la première fois. Cela aurait déjà dû être le cas le week-end dernier lors de la finale de la Coupe de France entre le PSG et Fleury (1-0) mais il n'y avait eu aucune action litigieuse à revoir au bord du terrain. Ce qui n'a pas été le cas ce samedi au Parc des Princes. Audrey Gerbel a inauguré la sonorisation dans l'Hexagone en servant à expliquer l'annulation du but de la capitaine du PSG Geyoro à la 49eme minute. « Numéro 8, position de hors-jeu. But refusé », a alors dit l'arbitre à travers ces deux phrases, difficilement audibles à la retransmission. Le but de Mateo aurait pu être annulé plus tôt à la 36eme car selon le révélateur de Canal+, le diffuseur de la rencontre, il y avait une position de hors-jeu.
Cette sonorisation des arbitres afin d'expliquer les prises de décisions après le recours au VAR sera encore utilisée de la finale des plays-offs le 17 mai puis au cours de la finale de la Coupe de France masculine entre le Paris-SG et l'Olympique Lyonnais, le 25 mai à Villeneuve d'Ascq. « Chacun accepte toujours un peu mieux ce qu'il comprend et le fait de pouvoir communiquer autour des décisions prises avec l'assistance vidéo à l'arbitrage, c'est un élément qui peut-être, selon moi, bénéfique pour le public, pour les spectateurs dans les stades, pour les téléspectateurs, parce que c'est une démarche de transparence », avait souligné Anthony Gautier, le patron des arbitres français, début mai.