« When Evil Lurks » : Le film le plus gore de 2024 (et on l’adore)
plotch !« When Evil Lurks » est le film le plus gore de 2024 (et on l’adore)

« When Evil Lurks » : Le film le plus gore de 2024 (et on l’adore)

plotch !Ames sensibles s’abstenir ! Cette histoire de possession récompensée à Gérardmer multiplie les effets sanglants ahurissants
Ezequiel Rodríguez dans « When Evil Lurks » de Demián Rugna
Ezequiel Rodríguez dans « When Evil Lurks » de Demián Rugna - ESC Films / 20 Minutes
Caroline Vié

Caroline Vié

L'essentiel

  • En Argentine, deux frères tentent d’échapper à des créatures maléfiques qui envahissent des villages ruraux.
  • « When Evil Lurks » met le gore au service d’une critique de la société.
  • Le réalisateur se réclame du Peter Jackson de « Braindead » et de George A. Romero.

When Evil Lurks, ça veut dire « Quand le Mal rôde » et il ne fait pas que rôder pour le réalisateur argentin Demián Rugna. Il est là et bien là avec des manifestations si gores que même les habitués du Festival de Gérardmer où il a reçu les prix de la Critique et du Public, en ont été émus. Il faut dire qu’on prend vraiment plein la figure dans cette histoire de possessions dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle ne fait pas dans la dentelle, ni dans la délicatesse.

« J’y suis allé à fond, reconnaît Demián Rugna visiblement ravi de voir les réactions vives dans la salle. Quand j’entends les gens faire « oh » et « ah » ou pousser des cris dégoûtés, je m’amuse bien. Au moins, je me dis que je ne leur offre pas de l’eau tiède ! » Dès le début du film, une jeune femme s’explose littéralement la tête à la hache et une créature possédée montre un festival de pustules purulentes. Mais pourquoi tant de haine et de violence débridées ?

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« J’ai grandi en voyant des films comme Braindead de Peter Jackson ou La Nuit des morts-vivants de George A. Romero qui me mettaient en joie par leur côté transgressif, avoue Demián Rugna. When Evil Lurks leur doit beaucoup. » Dans la campagne argentine, des frères tentent de fuir des zombies particulièrement répugnants que l’utilisation de l’électricité génère à vitesse accélérée.

« Comme le faisait Romero, j’assaisonne le gore avec une critique de la société actuelle car les gens préfèrent risquer leur vie que de se priver d’appareils électriques », insiste le cinéaste. C’est ce cocktail bien dosé qui a réuni public et critique autour de ce brûlot vénéneux à réserver aux cœurs bien accrochés. On vous aura prévenus !

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