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dimanche 12 mai 2024

Derniers mots de la célèbre biographie de Luther par Roland Bainton...

"Dans sa religion, il était un Hébreu, et non un Grec imaginant des dieux et des déesses se délectant au bord d'une piscine limpide ou participant à un banquet sur l'Olympe. 

Le Dieu de Luther, comme celui de Moïse, était le Dieu qui habite les nuages de la tempête et qui chevauche les ailes du vent. 

Un signe de sa tête, la terre tremble, et le peuple devant lui n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan. 

C'est un Dieu majestueux et puissant, impénétrable, terrifiant, dévastateur et dévorant dans sa colère.

Pourtant, le Tout-Terrible est aussi le Tout-Miséricordieux. Comme un père a pitié de ses enfants, ainsi est le Seigneur.

Mais comment pouvons-nous le savoir ? 
Dans le Christ, uniquement dans le Christ. 

Dans le Seigneur de la vie, né dans la misère d'une étable et mourant comme un malfaiteur sous l'abandon et la dérision des hommes, criant vers Dieu et ne recevant pour réponse que le tremblement de la terre et l'aveuglement du soleil. Même par Dieu abandonné, et à cette heure prenant sur lui et annihilant notre iniquité, piétinant les armées de l'enfer et révélant au sein de la colère du Tout-Puissant l'amour qui ne nous laissera pas partir. 

Luther ne tremble plus au bruissement d'une feuille emportée par le vent, et au lieu d'invoquer sainte Anne, il se déclare capable de rire du tonnerre et des éclairs dans la tempête.

C'est ce qui lui a permis de prononcer des paroles comme celles-ci : "Je me tiens ici. Je ne peux pas faire autrement. Que Dieu me vienne en aide. Amen."

Roland Bainton, Here I Stand: A Life of Martin Luther (Hendrickson, 1977), 401

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