Article écrit par le contributeur : Cheikh Tidiane
Depuis mes 18 ans, j’ai pris l’habitude de boire un verre, il m’est arrivé d’être ivre de temps à autre pendant mes études, impossible de rester un jour sans goutter à la bière même au service sans m’arrive de me cacher dans les toilettes pour prendre un coup sinon ma journée ne sera pas bonne » nous raconte Michel un père de 4 enfants.
Les raisons exigées qui poussent certaines personnes d’être accro à l’alcool restent souvent difficiles à comprendre.
Cheikh affirme que l’alcool lui permet de se sentir plus fort, de s’exprimer plus facilement, mais cela peut aussi le rendre grossier. Il s’autorise de boire lorsqu’il a des disputes avec son épouse, lorsqu’il est en colère contre ses enfants, ou même lorsqu’il sollicite un emprunt à la banque.
Toutes les situations deviennent une raison de boire pour lui, même s’il a déjà une gueule de bois. Malheureusement, cette dépendance a eu de graves conséquences puisque sa famille et ses amis l’ont abandonné, le rejette face à la société seul rajoute-t-il.
La dépendance physique à l’alcool se manifeste par l’accoutumance aux effets de la substance et par des symptômes de sevrage lorsque la personne essaie d’arrêter de boire.
Au fil du temps, une personne peut développer une tolérance à l’alcool, nécessitant ainsi une consommation plus importante pour ressentir l’effet recherché.
Les dépendants ont besoin d’une prise en charge dans des centres de désintoxication pour les aider à réintégrer la société, avec le soutien de leurs proches. Cependant, ne devrait-on pas chercher à réduire la consommation d’alcool dans le cadre du traitement ?
Article écrit par le contributeur : Cheikh Tidiane
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