Travaux cours de Barde du deuxième cycle de la Guilde des Bardes d'Ár nDraíocht Féin:

Au cours de mes études du programme de Clergé pour devenir Prêtre de ADF j'ai aussi fini d'écrire cette deuxième partie de cours de Barde de deuxième cycle. Il y a ici un enregistrement qui doit être fait aussi. J'ai trouver que cette partie du travail était complémentaire avec l'enssemble des cours du clergé et du DP c'est vraiment important de remetre en place le rôle d'un barde dans le contexte celtique et dans les cultures de foyer Indo-Européennes. ADF s'est toujours engagée à assurer une formation complète de ses membres. À l’origine, l’ADF disposait d’un seul programme d’études complet, mais les cours ont rapidement évoluer car les membres d'ADF ont en effet constatés qu’un seul programme de formation n’était pas bien adapté à la multitude de besoins et de demandes de formation requis par chaque membre. Mais aussi en raison des besoins de chacune de nos cultures dans le cadre de ce que propros ADF. Nous avons découvert qu'il existait une demande de formation spécialisée en tant que guérisseurs, artisans, bardes, érudits, etc. Nous avons donc créé des guildes pour chacune de ces spécialités. ADF Propose beaucoup de programmes d'études différent, le DP (Dedicant Path) et un prérequis qu'il est indispensable de faire pour aller plus loin, car c'est le socle sur lequel s'apuiera le reste des études druidiques. Tout cela est prévus pour aider à développer les connaissances acquises grâce au Programme du diplôme, dans une direction que l'étudiant peut choisir en fonction de ses points forts et de ses intérêts. À l'heure actuelle, nous avons onze guildes qui travaillent sur des programmes d'études (dont sept ont terminé leur programme). Le Conseil du clergé a approuvé le programme de formation du clergé et le programme des initiés. Le programme d'études généralistes est également disponible, offrant une formation générale en études druidiques et proposant un groupe de cours de base sur lesquels les autres programmes d'études peuvent s'appuyer. Pour ma part j'ai choisi d'orienter ce cours sur la langue Bretonne et ma culture de foyer Norse (Nordique) comme un skalde en Bretagne. 

Le cycle des Bardes, (deuxième cycle travail en 2024):

1.       *POÈTE Composez trois poèmes d'une longueur totale combinée maximale de 50 lignes.

2.      *POÈTE Récitez trois poèmes d’une longueur totale combinée maximale de 50 lignes. Ceux-ci peuvent être exécutés lors d'un festival ou d'un rituel ou enregistrés.

1)*POÈTE Composez trois poèmes d'une longueur totale combinée maximale de 50 lignes.

1^er poème :

Bardit pour la Terre Mère:

Gardienne de l'environnement, mère de vie et donatrice de force.

Dame qui nous soutient et nous nourri.

Nous t'honorons en ces jours de printemps.

Par des chants, des pensées et des prières.

Je vois ton éclat et ta beauté dans les arbres et les feuillages verts.

Je vois tes bienfaits dans chaque animal et dans chacune des fleurs qui poussent sur les prairies et les espaces sauvages.

Le vent dans les montagnes sont ton souffle.

Et les nuages que forment tes rêves dans le ciel.

De Gaïa, de Dana, de Jord, Hertha ou Nerthus tu as de multiples noms.

Quand j'entreprends des voyages dans mon histoire qu'est la vie. Moi aussi je me souviens de la mère nourricière et de la donatrice.

Celle qui nous apporte subsistance et de nombreux dons.

Dans ses multiples manifestations, dans les rivières, la mer, dans la montagne et les forêts, dans chaque fleur et chaque arbre.

Dans les humains et les animaux.

Dans les journées et les nuits.

Dans les astres et le firmament.

Et la complexité du monde.

Je sais que la mère de la Nature est avec nous et que les eaux des vastes océans nous soutiennent et nous entourent.

Que les eaux nous soutiennent et nous entourent.

Que la terre s’étende autour de nous et que le ciel s'étend au-dessus de nous.

Comme c'est bon de vivre dans les bras de la mère de la Nature.

Qu'en ses journées de printemps notre amour pour elle soit le plus pur.

Mère merci pour tes bénédictions.

2^ème poème :

Bardit du nuage:

En un soir d'hiver, alors que la tempête passe doucement.

Comme il fait sombre dehors.

Comme il fait froid sur les collines ou sur la grève.

Le sable, la pluie et le vent.

Sur le Finistère et le Morbihan.

J'allume une flamme sur mon sanctuaire.

Face au feu et à cette lumière.

Je médite et je m'apprête à faire des offrandes.

A tous ces puissants dieux qui veillent sur nos familles.

Sur nos amis et nos maisons.

Je me rappelle d'anciennes histoires bretonnes.

Je me rappelle des anciens venus d'Ecosse ou du Pays de Galles.

De ces Bardes qui chantaient et professaient des sagesses avant d'offrir des sacrifices pour les dieux.

Je me rappelle d'anciennes histoires de héros Normands venus de la mer. De ravageurs, et de marchants. De marins et de commerçants.

Et d'un des plus grands rois Bretons, n'était t'il pas un peu normand?

Avec son épouse la Valkyrie Malgwenn...

Je chante à mon tour moi qui ne suis qu'un petit barde face à ce feu d'éloquence et de grâce.

Je chante pour les héros des prairies sanglantes au milieu de cents chefs de guerres.

Les roches étaient si pourpres...

Le casque et le torque étincelants...

Face au vent venu de la mer d'Irlande...

Le bouclier qui était bordé d'or et d'argent...

Il n'est pas encore né celui qui ne connait pas ces grands héros.

Diaphane et léger, libre dans le ciel pur, le nuage passe librement, l'aile ouverte, en attendant le souffle puissant des tempêtes.

Petit nuage qui comme un mirage errant flotte au vent.

Alors que le soleil rencontre au bout de sa course folle dans le ciel. Là bas sur l'horizon sur les bords du monde.

A l'ouest ou demeurent les Êtres magiques.

Je chante les runes de la victoires et celle de la joie.

Pour les héros et les vieux rois.

Je chante pour oublier mes souvenirs, la flèche tirée par la langue de serpent qui me transperça les flancs.

La flèche ensanglantée et mon sang qui colore encore la pierre sur le sol que je foule.

Pauvre fou que je suis encore.

Je brandis ma lance en fuyant ces volées de flèches.

Portant sur mon cou le torque d’or.

Vieux barde fou qui chemine sur des sentiers couverts des souvenirs difficiles.

Il y avait un animal aux larges mâchoires avec des yeux perçants.

Mais dans quelque temps il me faudra arrêter ces chants.

Quand mes doigts seront longs, gris et mes cheveux tout blancs

Quand la lune, écartera son cortège d’étoiles.

Quand j'aurais été un prêtre et un pasteur.

Quand j'aurais été un vagabond, un marin et un paysan.

Quand j'aurais été ce vieux conteur perdu en Bretagne.

Je pourrais alors regarder en arrière, en jetant un regard pensif sur le monde endormi dans les souvenirs d'anciennes splendeurs.

Devant mon front glacé...

J'aurais erré longtemps sur la terre, j'aurais dormi sur cent îles.

Je me serais retrouvé dans cent villes.

Ha les souvenirs quand on prend de l'âge?

On croirait voir au loin dans une flotte si sombre.

Mais je m'assieds sur mon fauteuil face au feu.

Pour me remémorer des souvenirs perdus depuis longtemps.

J'attends demain et le retour du soleil.

C'est comme ça que le nuage du passé disparaît.

Je repense ainsi aux premiers instructeurs de Bretagne. Le druide Cadoc, le Barde Elphin et le vieux Myrddin...

Mais déjà je me réveille de se long rêve que j'ai fais, alors que le soleil du matin frappe à ma porte...

3 ème poème :

Barzhoneg evit beajoù Karv:

Gant ar glazig soñjoù war an douar wenn.

Enporzhiet eo bet war-eeun gant ar varc’hadourien-red eus Bro-Menez Are e-kerzh o beajoù.

Pediñ a raen evit da rikour, skouazell bro-Asgard, evidout Aotroù Odin!

Aotroù Odin lâr' din mar plij!

Perak ar vuhez e oa start diganin?

Perak'ta ma soñjoù e oant livet e du hepken?

Perak, ret e oa din kerzh dre ar fank, war un hent leun ar vouilhienn?

War ar ved n'eo ket un enebour a zismegañs ac'hanon,

me a c'hellfe en gouzañv.

Ma e vez va eneber n'eo ket an hini a gasae ac'hanon,

me a guzhfe pell dioutañ...

Tout an traoù zo kalet war an hentoù Drouizelezh e fin ar gont.

Spontus e oa din...

Met echu eo bremañ...

Me a oar un dra pouezus.

Ur garv emañ o vroustañ tal-kichen ar sal an harozed.

Anvet e oa Eikthyrnir...

Gant Brankoù Derv.

Gant Dreinoù start.

Gant kalon gwir.

Gant spered gwenn.

Gant lavaroù.

E-touez ar muiañ drein ar brasañ karv hag a zo livet e gwenn.

E-touez ar muiañ drein gant ma c'halon ar gaerañ rozenn.

O gosket e vin bremaik e kreiz va soñj... Hunvreal e vezan alies.

Me a chom ur mahe alato!

Me a chomo kousket...

Trugarez deoc'h Ekthyrnir ar garv sakr hag Aotroù Odin!

Pediñ a ran evidoc'h.

Evit echuiñ me a lâr deoc'h erziwezh: "Evel-se bezet graet!"

2)*POÈTE Récitez trois poèmes d’une longueur totale combinée maximale de 50 lignes. Ceux-ci peuvent être exécutés lors d'un festival ou d'un rituel ou enregistrés.

1^er poème

Bardit du triskell et des vagues du pays d'armor:

Vagues de la mer sur les rivages bleus.

Mousses de l'écume blanche sur les pierres de nacre et d'argent.

Les étoiles de mer et le chant des goélands.

A travers ce pays de l'armor ou s'étendent les rêves de la fée du royaume glaz.

Et la chanson du pays celtique qui s'entire de l'armor à l'argoat...

Les pensées, le vent, l'espoir et l'esprit...

Ho comme mon esprit voyage lui aussi dans les chemins, les ribines de la mer.

Beauté, joie et le retour du chant des oiseaux, de ceux de la mer et des prairies de montagnes.

Rondeurs de la terre et du ciel.

Rondeurs de la mer et des bois.

Tournent les étoiles nocturnes, et les sept saumons dans la rivière.

Tournent les flues des eaux sacrées de la source de Segais.

Tourne lui aussi le soleil et son feu brillant dans les cieux.

Et les vents sur la contrée...

Et les espoirs sur la verte comté...

Les esprits de la nature nous racomptent une histoire.

Les êtres de la mer nous racontent aussi la même légende.

La terre et les cieux nous montrent une scène de cette saga.

Le triskell d'écume, d'eau et de sable qui tourne lui aussi entre les trois royaumes.

Et la mémoire de Merlin, de Morrigane et de la Dame du Lac, nous murmurent une histoire qui fut mille fois contée en terre celtique.

La mouette colporte cette histoire que la fée du royaume glaz m'a chantée alors que mon esprit était perdu dans les pupilles bleus de cette merveilleuse mare au creux des grands rochers de granite quand baissent les eaux de la marée.

Et le murmure endormeur du vent pur. La mer calme et le goéland qui recommence à chanter.

Et mon esprit de barde qui recommence à composer des bardits et des paroles magiques quand le coeur et la pensée sont assît ensemble sur le bord de la blanche fontaine.

Ensemble sous l'arbre sacré qui sourit aux étoiles.

Face à un bon feu avec des eaux pures qui apportent la vie.

Celle de la coupe, de la table et de l'épée dans la pierre.

Celle de l'armor, de l'argoat et des îles aux fées.

Celle d'un coeur poussé à grandir.

Celle qui permet à l'esprit de fleurir, de fructifier et au courage de s'affermir.

Là-bas sur les rivages d'écumes et d'eaux bleues dans le pays du royaume glaz nous attend notre héros.

Je rêve de ses exploits et de ce grand moment ou il brandira de nouveau son épée dans le soleil d'été.

Au large, tout là-bas, quand lentement la mer s’est retirée.

Et que son sanglot pour ses épreuves passés et ses amours perdus coule, que le sel de ses larmes s'en retourne vers la mer dans l’air du soir qui se meurt.

Alors redeviendra notre héros...

Il ne désespère pas.

Jamais ne perds courage.

Et reste un exemple pour nous tous.

Arthur reviendra dans notre pays d'Armor.

2^ème Poème :

Le bardit de la picte courageuse :

Venez ici, venez écouter mes contes et mes histoires.

Alors que j’ai allumé un feu de mémoire, alors que la bougie du temps brule pour nous.

Venez vous, voyageurs,  venez mes amis, membres de ma famille, et gens du clan.

Ecouter mon histoire, qui parle des os broyés par les géants de l’océan, écouter l’histoire qui parle des plus grands sacrifices et des renoncements écoutons l’histoire de la Sorcha MacMorag,  de celle qui compte pour les êtres du pays au large de Lewis et de Skye.

Venez écouter mes histoires mes amis, alors que nous nous retrouvons avec un bon feu, des eaux de la vie et l’esprit de la communauté qui vibre dans nos cœurs.

Ainsi nous honorerons nos ancêtres.

Autrefois quand elle était enfant, elle avait une mélodie dans son coeur, et que des songes mauvais troublaient son sommeil.

Sorcha partie de chez ses parents pour voyager sur la lande et trouver ce en quoi son cœur rêvait.

Elle devient apprentis,  et artisane. Mais l’ivrognerie, les mensonges et la tromperie des hommes avec les années lui firent voir la laideur du monde.

La même laideur qui traversait autrefois ses cauchemars.

Comme il est dur le combat de la jeune femme face à la cruauté des hommes.

Comme il est beau de rêvé quand on marche dans la nuit, seule et sans espoirs.

Comme j’aimerais être aussi fort que les femmes qui peuples mes rêves.

Mais une rose prend solidement racine quand les tempêtes sont passés et ses épines sont des plus acérées, ses branches des plus fortes et son parfum des plus doux parmi les fleurs dans le soir d’été quand l’hiver est loin.

Elle partie voyager par delà la mer, par delà la montagne, par delà la mort.

Avec un tartan et le visage peint en bleu.

Dans un pays de bruyère et de chardon purs.

Avec le vent et les esprits des anciens à ses côtés.

Un soir j’ai vu une puissante chevauchée traversée le ciel.

Dans l’écume des eaux vers d’autres rivages.

D’écume, d’orage et de feu.

Sur la verte falaise de l’île de Skye.

Leur rencontre née dans les eaux et le souffle du vent !

La lame bleue qui s’étire finement sur le miroir des eaux.

Le cristal du sel et l’éclat du soleil sur les vagues.

Quand chante les mouettes et les Selkies dans la marée.

La reine de Skye folle de rage sur sa grande pierre grise !

Elle élance son épée dans l’air, qui répand avec flacas l’éclat de son lame.

Sur ses terres, avec le clan des femmes et les chasseresses de géants.

D’épreuve et de force elle aussi en à fait souvent usage.

Voici comment dans cette aventure merveilleuse deux guerrière se sont rencontrées et reconnues.

Lais des dames quand leurs cœurs si beaux ont été brisés.

Sorcha et la guerrière qui contemplent leurs âmes dans le déroulement de l’infini des vagues de la mer qui reviennent toujours sur la même plage.

Le vent, le soupire de l’océan et sa propre rumeur, d’une plainte indomptable et sauvage qui semble irréelle et pourtant… ?

Ainsi Sorcha rencontra Sgiath

Dans une lueur d'étoile de la nuit de Skye.

Entrainement après entrainement, s’affermis le courage et la force de Sorcha.

Mille voyage sur des chevaux merveilleux.

Sur une aube qui s'évéille sur mille batailles.

Sous le ciel nocture de mille victoires.

Face au soleil qui s'élève dans le ciel du matin.

Quand tout recommence et que les cauchemars prennent fin.

Quand une femme voyage dans l’autre monde avec des déesses et des fées.

Quand elle a de plus vivace que ses espoirs et ses combats.
Quand elle est la preuve des actes de bien et de tous ses combats.

Quand elle mérite sa place parmi les justes à la table des héros dans le pays des dieux.

Cette histoire qui n’est pas encore fini et qui parle d’une guerrière.

L’enchanteresse des vents quand ils se fracassent sur les rochers et qu’elle voyage par delà les terres et les mers.

Puisions nous porter nos histoires et nos légendes en nous pour l’éternité.

C’est ainsi que nous nous rappelons de nos ancêtres nous aussi.

3 ème poème :

Bardit de Thor en Bigouden :  (dialecte breton du pays bigouden)

Me am eus skrived ur barzoneg brav.

Rimadellañ a raen a-zivoud an doue kurun.

O drugarekaad emaon. Aed kuit er maez deh d’an noz.

Goullened m’eus bez anehañ dre ar vrumennoù partoud’e oa bez, brumenn greñv.

Ne fell ked dezañ respond ahanon.

O gortoz edon. Med e-barz ma spered, memes kanaouenn edo o c’hoari.

Mad e vije Aotroù Thor responted eñ deus ahanon.

Amzer e edo dirag ar veihl gwer.

Thor en deveze d’ober trouz gand e morhol braz !

An doue Kurun, Thor ar meur ! Thor Mad Odin !

Stlejereh a rae da garrigell gand daou bouh, sachañ a raent.

E-barz ar vro-Asgard ez aes d’ober da hini labour.

Ma hendadoù a chome er Vro-Vigoudenn, gand o labour stard, hag ar soñjoù du a-wechoù.

Gand an doue Thor va hendadoù edont brav kenañ.

Greed hon eus al lidereh drouized.

Ur porhier braz ha nerhuz edos evidomp’ni.

Soñjal e vezen evid an doue e-barz an oabl.

O veajiñ edon gand an hud-norz.

Me a yae er sal da goulenn ouz ar Valkirienned o rikour.

Ha rikourent ouzin goude.

Me a blije din kalz.

Daved er stêrig vihan war folkvang e-kreiz al liorz o lavourad emañ Freyr.

War ar ved ez aeh Vretoned.

War ar vro-Vigoudenn ez aeh Bigouterien.

E-pad an deveh !

E- pad an abardeveh !

E-pad an nozveh !

Gand va breur Thor ar meur !

Greed m’eus va labour.

Greed m’eus va lidoù.

Me zo levenusoh gand familh, ha gand mignoned.

Bemdez e vezan d’ober va labourad gand Douar ha Breih.

Soñjal e vezan diwar-benn Thor aliez.

Trugarez Vraz Thor !

Evel-se bezed greed !

Scrivet gant/Ecrit par Eikthyrnir Odinson.