Les dirigeants du CLIPSAS ne reconnaissent plus la liberté de la presse - Journal de la Franc-maçonnerie 450.fm
lun 03 juin 2024 - 03:06

Les dirigeants du CLIPSAS ne reconnaissent plus la liberté de la presse

Cette édition 2024 de l’Assemblée Générale du CLIPSAS ressemblait plus à Fort Chabrol qu’à une assemblée pacifique et fraternelle. Les événements que nous allons retracer dans le récit qui va suivre sont le résultat d’une lente dérive qui risque de mettre en péril cette institution née à Strasbourg le 22 janvier 1961.

Tout d’abord, il faut souligner le déni de démocratie qui semblait régner ces derniers temps au sein de l’organisation.

Nous en voulons pour preuve que durant cette assemblée, le Président sortant Ivan Herrera Michel a fait voter aux participants une motion afin de permettre au CLIPSAS de poursuivre en justice 450.fm, Oui vous avez bien lu, poursuivre en justice pour ses articles de presse.

Iván Herrera Michel – Président-CLIPSA du

Il serait utile de rappeler à nos lecteurs que le 29 avril dernier, nous les avions alerté d’« un étrange contrôle des votes venant de la Turquie ? »   Le 2 janvier dernier, nous avions relaté « un message politique et polémique du Président ». Sans parler de l’article du 6 juin 2022, intitulé « Du rififi au CLIPSAS… est-ce qu’il y a un Président à bord ? ». Il n’en fallait pas plus pour déclencher l’ire du Président contre notre journal. Ce dernier semble oublier que le CLIPSAS dépend d’une juridiction française, ce que n’a pas manqué de rappeler notre avocat au candidat turc il y a quelques jours, lorsque ce dernier nous a mis en demeure de retirer l’article du 29 avril. Le Président sortant semble confondre information et diffamation. Quoi qu’il en soit, de toute évidence, il n’est pas habitué à la transparence de l’information.  

Cette affaire est donc source de remous puisqu’

un membre de notre rédaction a même été menacé d’exclusion de son obédience (française)… membre du CLIPSAS, lors du récent conseil de l’ordre de celle-ci, il y a quelques semaines.

Il faut dire que cette Obédience était un soutien affiché du candidat turc et l’article en question avait du mal à être digéré par certaines et certains, au sein de cette Obédience. Nous marchons sur la tête, certaines institutions maçonniques semblent nier la liberté de la presse. Le fait est assez grave pour être souligné et dénoncé.

Une Assemblée Générale 2024 en Albanie

Cette année, l’Assemblée Générale du CLIPSAS s’est déroulée à Durrës, en Albanie, réunissant environ 350 participants. Selon nos sources, composées de Frères et Sœurs de diverses obédiences, cette rencontre a été qualifiée de la pire de l’histoire de l’institution par ses disfonctionnements et son manque de fraternité.

De nombreux participants de l’assemblée ont pu témoigner qu’elle s’est terminée de manière pour le moins chaotique : une Assemblée Générale incomplète, des élections contestées, des obédiences refusées d’intégration après vote de quelques membres seulement, un budget prévisionnel soumis au vote sans consultation préalable, aucune décision concernant le lieu de l’AG 2025, aucune ville candidate ne s’était préalablement déclaré avant l’AG. Il semblerait toutefois que la Californie soit la prochaine destination.

A cela on peut rajouter des rumeurs de scission, serait-ce a fin du CLIPSAS ?

Les participants étaient hébergés dans 2 hôtels mitoyens les hôtels Bleart et Leonardo, deux établissements 4 étoiles en bord de mer à Durrës à 1950 kms de Paris en Albanie. Bien que ces hôtels fussent appréciés par les participants, divers disfonctionnements suscitèrent de fortes controverses.

La Grande Loge d’Illyria d’Albanie, hôte cette année de cette manifestation, manqua singulièrement de sens de l’organisation. En effet, de nombreux délégués ignorèrent jusqu’au dernier moment où ils allaient séjourner. Malgré un formulaire d’inscription permettant aux membres de choisir leur lieu d’accueil, nombreux sont ceux qui se retrouvèrent à devoir marcher de longues minutes avant de rejoindre l’hôtel Bleart pour rejoindre les assemblées.

On assista à une pagaille sans nom lors de l’installation des participants. Certains se retrouvaient même avec des clés électroniques ouvrant plusieurs chambres ! Quelques participants concernés exprimèrent à ce sujet des craintes d’intrusion ou de cambriolage. Tout cela n’augurait rien de bon ni de rassurant. Comme un malheur n’arrive jamais seul, la manifestation fût perturbée par plusieurs pannes électriques, laissant l’hôtel sans électricité et sans eau pendant plusieurs heures, y compris durant le colloque et l’Assemblée Générale, où la connexion WIFI était aléatoire. Ces interruptions causèrent un inconfort notable et affectèrent le bon déroulement des échanges ou des présentations.

DES OBÉDIENCES OBSERVATRICES ET CANDIDATES INVITÉES AU CLIPSAS… MAIS EXCLUES DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Les frais de participation étaient fixés à 250 euros, montant identique pour tous les inscrits. Il faut souligner que cette somme était à régler exclusivement en espèces, comme toutes les prestations complémentaires, vous avouerez que cela est très étrange en matière de transparence fiscale.

Depuis de longues années, lors des Assemblées Générales du CLIPSAS, les obédiences observatrices et candidates participent, au moins partiellement aux délibérations. Dès l’ouverture, un long débat en Assemblée Générale eu lieu afin de déterminer la position du CLIPSAS quant à ces participants non encore officiels. Lorsqu’une décision fut enfin prise, un candidat à la présidence informa les obédiences… après seulement deux jours et un cocktail de bienvenue qu’elles devaient repartir. La question de la fraternité et du sens de la communication se posent réellement au vu de ce genre d’attitude.

Cette situation soulève plusieurs questions, notamment concernant les frais exigés de ces participants surtout à régler exclusivement en espèces !!!!!

« Pourquoi demander 250 euros pour un accès limité au colloque, au cocktail de bienvenue et au gala ? »  

De plus, les invités des membres appartenant à des obédiences intégrées au CLIPSAS ne payaient que 125 euros. Actuellement, certaines obédiences invitées envisagent des recours pour demander un remboursement, en raison du manque d’information et de transparence de la part du bureau et des organisateurs de l’événement.

UN COLLOQUE BASÉ SUR CHATGPT


Cette année, le thème central du colloque du CLIPSAS était : « L’intelligence artificielle (IA) ». Malheureusement, l’impression générale était que la majorité des obédiences avaient recours uniquement à ChatGPT pour préparer leurs travaux, ce qui a donné lieu à des présentations souvent similaires et peu diversifiées.

Seule la présentation de l’Observatoire de la Dignité Humaine, animée par Marie-Thérèse Besson et Damien Charitat, a montré une application plus approfondie en utilisant divers modèles d’intelligence artificielle. Leur intervention a exploré des aspects plus complexes de l’IA, mettant en lumière son potentiel au-delà des simples générateurs de texte comme ChatGPT.

Cette situation soulève plusieurs points de réflexion et de débat pour l’avenir :

  • Éthique et IA : Quelles sont les implications éthiques de l’utilisation de l’IA dans nos pratiques maçonniques ? Comment garantir que les outils d’IA respectent les valeurs et les principes de la franc-maçonnerie ?
  • Formation et Éducation : Quel type de formation est nécessaire pour que les membres puissent utiliser efficacement et de manière critique les outils d’IA ? Devons-nous intégrer des modules spécifiques sur l’IA dans les programmes éducatifs des obédiences ?
  • Impact sur l’Humanité : Comment l’IA peut-elle être utilisée pour promouvoir la dignité humaine, comme l’a démontré l’Observatoire de la Dignité Humaine ? Quelles autres applications de l’IA pourraient être bénéfiques pour la société et les valeurs maçonniques ?
  • Collaboration Inter-obédiences : De quelle manière les obédiences peuvent-elles collaborer pour développer des projets communs utilisant l’IA, tout en partageant les bonnes pratiques et les innovations ?

Ces questions sont cruciales pour comprendre et intégrer l’IA de manière constructive et éthique dans les travaux maçonniques. Le colloque a ouvert une porte, mais c’est aux maçons d’y entrer sans peur.

UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MARQUÉE PAR LA CONTROVERSE

Il n’est pas nécessaire de répéter les articles déjà publiés sur les blogs maçonniques ou ceux que nous avons précédemment écrits sur le sujet. Cependant, nous ne pouvons ignorer les événements qui ont ébranlé les colonnes du temple du CLIPSAS. Jusqu’à la dernière minute, cinq candidats étaient en lice : Stéphane Bañuls, Franco Huard, Louis Daly, Cunyet Kalpakoglu, Xavier Molina Figueras, et, à la dernière minute, Nadja Gordon, Grand Maître de la Grande Loge Haïtienne de St-Jean d’Outre-mer, qui a également présenté sa candidature, soit 6 candidats.

Deux candidatures posaient particulièrement problème : celles de Stéphane Bañuls et de Louis Daly. Dans les deux cas, le Président Ivan Herrera Michel n’a aucunement abordé ces sujets lors de l’Assemblée Générale, ce qui a contribué à une grande confusion sur tout le processus.

En effet et comme cela est le cas dans toute Assemblée Générale, une commission chargée de valider les dossiers de candidature, vient conforter l’assemblée sur la validité ou non des candidats afin que ceux qui votent le fassent en confiance et en leur âme et conscience.

Visiblement, une telle commission n’existe pas au CLIPSAS et ce type de présentation préalable aux votes n’a pas eu lieu. Cela fut la cause de frustrations et de malaises qui ont fait capoter l’essentiel du processus de vote.

Dommage que le Président, qui était informé de la fragilité de ces candidatures, n’ait pas fait voter par l’assemblée la recevabilité de ces 2 candidatures. Cela aurait ainsi évité les dysfonctionnements ultérieurs constatés.

Commençons par Stéphane Bañuls. La controverse à son égard concernait sa non-conformité aux critères de l’article 13, qui stipule :

« Pour être éligible à la présidence, il faut être Grand Maître ou ancien Grand Maître proposé par son Obédience. »

Stéphane Bañuls avait été Grand Maître de la GLISRU et est actuellement Grand Maître d’Honneur de son obédience actuelle, la GLMS, ce qui n’est pas une charge soumise à élection. Par ailleurs, il n’a jamais été Grand Maître de la GLMS sa nouvelle Obédience.

Lors de l’Assemblée Générale, il a présenté à l’écran, une lettre d’un avocat bulgare affirmant que, selon son interprétation juridique, Bañuls était éligible. Cet avocat soutenait que l’article devait être interprété en deux parties : il faut être Grand Maître ou Passé Grand Maître (supposé de son obédience actuelle) et ensuite être proposé par son Obédience.

La rédaction s’interroge sur l’expérience de cet avocat en matière de lois françaises, notamment celles régissant les associations de loi 1901. Nous avons consulté un cabinet d’avocats parisiens. Selon son interprétation du règlement, il estime que pour être candidat à la présidence, il faut avoir été Grand Maître ou Passé Grand Maître au sein de l’obédience actuelle, et qu’un titre honorifique ne suffit pas !

Le Frère Bañuls soutient que, faute de précision dans le règlement, il est éligible. Cependant, selon les avocats consultés, la règle est très spécifique :

seules ces deux positions sont admissibles, son titre honorifique n’est pas suffisant.

Il est également à noter que les Frères et Sœurs de l’Assemblée n’ont pas demandé si le bureau avait effectué ses propres recherches légales avec un cabinet français. Pourquoi ?

En ce qui concerne Louis Daly, le candidat s’est présenté, bien qu’il ne répondît pas aux critères de l’article 14, qui stipule : « Les mandats au Bureau sont de trois ans non renouvelables ». Dans un article publié le 18 février 2024 sur le blog hiram.be, Louis Daly a été directement interrogé à ce sujet et a répondu : « (…) il s’agit d’un article vague qui ne dit rien avec certitude. ».

Cependant, la réalité semble bien différente. Selon le même cabinet d’avocats précédemment mentionné, son interprétation est claire : « cet article implique que n’importe quel poste au Bureau (Président, Secrétaire Général, Trésorier, Rapporteur du colloque, Vice-Président sans désignation) ne peut être occupé à nouveau, même après une interruption de trois ans suivant la fin du dernier mandat. Ainsi, une personne ayant déjà été présidente ne peut se représenter pour ce poste, mais pourrait candidater à un autre poste, tel que Trésorier, si elle ne l’a jamais occupé. »

L’autre interprétation avancée par le candidat Louis DALY, est que celui qui termine sa charge ne peut demander à renouveler son mandat pour la période suivante, mais peut le faire après une interruption de quelques mandants suivants le sien, sinon il aurait fallu faire mention de MANDAT UNIQUE.

Comment le CLIPSAS peut-il prendre autant de risques en votant pour un candidat qui pourrait potentiellement mettre en péril l’institution ?

Le CLIPSAS est régi par un Règlement Général qui ne laisse pas place à l’interprétation subjective de ses membres ; cette tâche est réservée aux Tribunaux en cas de litige. Contrairement à ce qu’affirmait précédemment Louis Daly, il est difficile de qualifier l’article en question de vague.

En effet, le règlement ne mentionne nulle part une période de latence, ce qui signifie qu’un Président sortant n’a pas le droit de se représenter. Toute interprétation contraire pourrait être considérée comme un abus et donner lieu à une action en justice, même s’il n’est pas fait mention de mandat unique.

Pourquoi le bureau n’a-t-il pas demandé l’avis de l’Assemblée Générale avant la présentation de la candidature de Louis Daly ?

C’est la question que plusieurs obédiences du CLIPSAS se sont posées, et nombreuses sont celles qui ont dénoncé l’attitude du Président Ivan Herrera Michel d’avoir procédé au vote sans permettre une discussion préalable sur la validité des candidatures avant de passer aux votes.

Comme indiqué plus en amont AUCUNE COMMISSION n’existant au Clipsas pour valider les candidatures, il appartenait donc à l’assemblée de le faire. Le fait de demander à l’assemblée de voter, sans cette phase de validation, a créé un préjudice moral indigne des principes maçonniques. Le résultat ?

Louis Daly a remporté les élections avec 32,06 % des voix, devançant Franco Huard qui a obtenu 27,48 %, soit une différence de seulement six Voix !

Lorsque les résultats furent annoncés, de nombreux membres présents dans la salle contestèrent vivement la situation, affirmant qu’il était illégal pour Louis Daly de se présenter et que le vote n’aurait pas dû avoir lieu.

Les textes parlent certes de vote à la majorité simple mais la tradition et les us et coutumes font que le président soit toujours élu a plus de 50%.

Pour rappel entre autres élections, lors de l’assemblée générale de Buenos Aire il y avait 3 candidats dont Ivan Herrera Michel.

Au premier tour Ivan Herrera Michel était arrivé 3è et il y a eu 3 tours pour arriver à l’élection de Francois Padovani à plus de 50%. Par ailleurs, lors de l’élection de Ivan Herrera Michel à Barcelone en 2021 il fallut là encore 3 tours.

Pourquoi faire fi de cette tradition dont il a lui-même bénéficié et qui exige une élection à plus de 50%, comme cela a toujours été le cas dans toutes les précédentes assemblées générales du CLIPSAS ?

Aurait-il peur qu’au second tour son candidat soit battu ?

Cette discussion houleuse a duré plusieurs minutes, jusqu’à ce que le Président Ivan Herrera Michel, visiblement, très agacé par cette situation, se mit à hurler de façon incompréhensible, se leva et frappa violemment du maillet sur la table, alla de son bureau au milieu de l’assemblée chercher Louis DALY et le conduisit devant son bureau afin de le déclarer vainqueur, et le fit monter pour l’installer à côté de lui, en déclarant que le nouveau Président était Louis Daly

La question qui se pose concerne le conflit d’intérêt entre Herrera et Daly. En effet, la proximité familiale de ces deux là est troublante, ils se connaissent bien puisque leurs épouses sont de la même famille !

À ce moment-là, et sans rien comprendre à ce qui venait de se passer, interrompant ainsi toute clarification nécessaire à une prise de décision et un consensus nécessaire dans un tel cas

une vague de protestation s’en suivit de plusieurs obédiences outrées, ainsi que certains membres du bureau qui quittèrent l’Assemblée Générale en signe de mécontentement.

Parmi celles-ci, la Grande Loge Féminine de France, la Grande Loge Mixte de France, la Grande Loge Française de Memphis-Misraïm, la Grande Loge Libérale de Turquie, la Grande Loge Féminine de Turquie, la Grande Loge Symbolique d’Espagne, la Grande Loge ANI du Canada, la Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité, le Grand Orient de Congo Brazzaville, et bien d’autres encore.

En tout, plus de 15 obédiences refusèrent de revenir au déroulement de la suite de l’Assemblée Générale pour ne pas cautionner ce qui venait de se passer.

Même si les différentes interprétations pouvaient conduire à un consensus acceptable pour ne pas entacher l’élection du nouveau Président, le procédé NON FRATERNEL et ignorant l’avis de toute partie de l’Assemblée est purement contraire aux principes maçonniques. Cela ressemblait plus à un braquage ou à un putsch.

Le Clipsas compte actuellement 91 obédiences.

Le plus risible est que le thème de réflexion pour l’Assemblée Générale de l’an prochain, du moins, si le CLIPSAS est toujours en vie, sera :

« LA MODERNITÉ DES PRINCIPES MACONNIQUES ».

Décidemment, le ridicule ne tue pas !

Pour le moment, la seule question qui se pose est : « Quelle suite juridique ou fraternelle sera donnée à cette affaire ? ». Comptez sur nous pour vous informer des détails à venir.

7 Commentaires

  1. Bonjour,
    Vraiment incroyable cette situation au sein de la FM. La liberté de la presse que je défends bec et ongles en qualité de journaliste et membres de Journalistes sans Frontières est une lutte permanente.
    Je ne vois pas le GODF dans les obédiences qui ont quitté l’AG. Qu’en est-il ???

    • Très Cher F∴ Lumbroso,
      Le Grand Orient n’est pas cité, car il a démissionné du CLIPSAS (dont il était fondateur) en 2019.
      Par conséquent, il n’est pas concerné par tout cela.
      Franck Fouqueray

  2. J’étais présent à cette assemblée et il serait également important de dire que, tout au long de l’assemblée, force est de constater que la culture de la cancelation était très présente. Le président sortant Ivan Herrera Michel et trois autres membres du bureau véhiculaient des propos et posaient des actions qui s’apparentent aux valeurs de l’inclusivité et de la discrimination positive, une idéologie politique d’extrême gauche connue également sous le terme de wokisme. Par exemple, le frère Marcel Laurent, qui avait présenté son projet depuis 2017 et dont l’assemblée avait donné son aval en 2023, s’est vu totalement exclu par le président sortant mais également de l’ordre du jour. Après s’être plaint, le président sortant a dit devant l’assemblée que le point serait remis à l’ordre du jour le lendemain et a été encore une fois ignoré par les membres du bureau le lendemain. N’est-ce pas outrageux et un manque profond de respect ?

    Pour les adeptes du wokisme, supplanter les principes de la démocratie, les règles et traditions établies, et violer les principes de fraternité se justifie pour faire valoir leur idéologie. Cette dernière est un cancer qui entre dans nos obédiences et qui sème le chaos. Il est grand temps d’agir avant que nous soyons tous anéantis par cette idéologie politique qu’embrassent bon nombre de nos politiciens et institutions publiques.

  3. je ne suis pas particulièrement favorable à confier un nouveau mandat de président a une personne l’ayant déjà été, mais ce sont des raisons philosophiques. Pour ce qui est du droit, voici ce que chatgpt dit de la situation, ce qui me semble logique.

    Un texte légal qui stipule qu’un mandat est de 3 ans non renouvelable signifie que la même personne ne peut pas occuper le poste pour deux mandats consécutifs de 3 ans chacun. Cependant, il n’est pas précisé que la personne est définitivement interdite de se représenter après une certaine période.

    Si le texte ne précise pas de restriction permanente et qu’il n’y a pas de clause spécifique interdisant de se représenter après une période prolongée, il est généralement possible d’être élu de nouveau après une période de vacance au poste. En d’autres termes, la non-renouvelabilité concerne uniquement les mandats consécutifs et non les mandats séparés par une longue période.

    Triste de lire que les tribunaux vont probablement devoir se prononcer. Mais j’ai du mal à croire qu’ils annuleraient le scrutin pour cette raison.

  4. Suite à l’AG de 2018 à Buenos-Aires, ce n’est pas que le GODF mais aussi le DH, la GLMU, le GO Belge et d’autres qui ont démissionné. En nombre d’obédiences, ça ne représentait pas une majorité, mais en nombre de FF et SS représentés au CLIPSAS, ça dépassait largement les 50% (beaucoup d’obédiences du CLIPSAS sont de très petites obédiences… quelquefois 60 membres… déclarés).

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