La photosynthèse des arbres inefficace à partir de 30 degrés | LFM la radio
Rejoignez-nous

Suisse

La photosynthèse des arbres inefficace à partir de 30 degrés

Publié

,

le

L'étude du WSL a mis en évidence des limitations biochimiques de la photosynthèse des arbres lorsque la température dépasse 30 degrés (archives). (© Keystone/PETER SCHNEIDER)

La photosynthèse des arbres est réduite au-dessus de 30 degrés. Selon une étude de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), la perte d'eau augmente alors que l'absorption de CO2 diminue.

Le changement climatique entraîne une exposition croissante des plantes à des températures élevées. Des scientifiques du WSL ont examiné comment les arbres s'adaptent aux températures extrêmes en conditions expérimentales.

Chez toutes les espèces étudiées, ils ont constaté que l'absorption de CO2, grâce auquel l'arbre produit du sucre à partir de la lumière du soleil au cours de la photosynthèse, diminue à partir de 30°C, tandis que la perte d'eau par transpiration continue d'augmenter.

Une photosynthèse inefficace sur une longue période peut fortement compromettre la croissance, le développement et la capacité d'adaptation des arbres ou des plantes. Et finalement avoir des répercussions sur l'ensemble de l'écosystème forestier, selon le WSL.

Comme l'ont montré les scientifiques, les arbres réduisent leur absorption de CO2 même lorsqu'il y a suffisamment de CO2 dans l'air. L'étude, publiée dans la revue New Phytologist, remet ainsi en question l'hypothèse traditionnelle selon laquelle la réduction de la photosynthèse lors de températures élevées est due à une disponibilité réduite du CO2.

"Cela suggère une limitation dans la biochimie des arbres à partir d'environ 30°C", a déclaré le responsable de l'étude, Marco Lehmann, cité dans le communiqué de l'institut. Cette limitation semble être due à une altération des processus enzymatiques de la photosynthèse, estime le chercheur.

Installation expérimentale

Dans leur étude, les chercheurs ont examiné les espèces d'arbres suivantes: hêtre (Fagus sylvatica), épicéa (Picea abies), chêne sessile (Quercus petraea) et tilleul à petites feuilles (Tilia cordata). Toutes ont réagi de la même manière.

Selon le WSL, cette étude a été possible grâce à une nouvelle installation expérimentale qui a permis de soumettre les plantes à différentes conditions environnementales dans des conditions contrôlées et de suivre leur comportement au moyen d'échanges gazeux et de mesures isotopiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

Djokovic bat Griekspoor en deux sets en quart de finale

Publié

le

Djokovic figure dans le dernier carré du Geneva Open (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Novak Djokovic peut toujours espérer décrocher son 99e titre ATP samedi au Parc des Eaux-Vives.

Le no 1 mondial s'est hissé dans le dernier carré du Geneva Open en battant Tallon Griekspoor (ATP 27) 7-5 6-1 jeudi en quart de finale.

Le Serbe de 37 ans, qui a accepté une invitation de dernière minute des organisateurs genevois, fait tout pour lui faire honneur. En quête de confiance - mais aussi d'une première finale en 2024 -, il a su renverser une situation des plus compromises dans la manche initiale en serrant sa garde.

Novak Djokovic a ainsi dû écarter quatre balles de premier set sur son service à 4-5, dont trois de manière consécutive à 0/40. Il a alors élevé considérablement son niveau de jeu, empochant les sept jeux suivants en réussissant trois breaks au passage. A 7-5 4-0, il pouvait dérouler.

Alors bien sûr, Tallon Griekspoor avait dû batailler durant plus d'une heure en début d'après-midi pour conclure son 8e de finale face à Denis Shapovalov, et a manqué cruellement d'énergie après la perte du premier set. N'empêche que Novak Djokovic a signé un succès forcément bon pour sa confiance.

"Une belle victoire"

"C'est une belle victoire", a lâché sur le court l'homme aux 24 titres du Grand Chelem, qui affrontera le Français Pierre-Hughes Herbert au 1er tour à Roland-Garros. "Il était le meilleur joueur au premier set, et le match aurait pu prendre une autre tournure s'il avait converti l'une de ses trois balles de set", a-t-il souligné.

"J'ai eu la chance de trouver de bons services à cet instant. Je me suis ensuite montré plus solide. Et s'il m'a bien aidé avec ses fautes directes, j'ai disputé un très bon deuxième set", a encore expliqué Novak Djokovic, qui affrontera le Tchèque Tomas Machac (ATP 44) vendredi pour une place en finale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

"La guerre sur verre" d'Edward Kaprov au Musée de l'appareil photo

Publié

le

En reprenant la technique utilisée en 1855 par l'Anglais Roger Fenton pour photographier la guerre en Crimée, Edward Kaprov s'inscrit dans la lignée de l'un des premiers photographes de guerre du 19e siècle. (© KEYSTONE/GABRIEL MONNET)

En première suisse, le Musée suisse de l’appareil photographique présente jusqu'au 18 août le travail du photographe Edward Kaprov. En 2022, il s'est rendu en Ukraine pour photographier la guerre sur verre, un choix technique particulier imposant la lenteur.

L'approche d'Edward Kaprov est "unique et saisissante", relève le musée. Il s'est emparé de la technique historique du collodion humide, qui nécessite de déplacer avec soi son laboratoire et des plaques de verre fragiles. Il a sillonné le Donbass pour photographier les soldats et les civils touchés en première ligne par un conflit pour lui "impensable et insensé".

Une camionnette pleine de matériel, une grande chambre photographique et des temps de quinze minutes pour la préparation, la prise de vue et le développement: à contre-courant de l'immédiateté de la photographie de guerre classique, le procédé impose une lenteur, un recul et une vraie rencontre avec la population.

"Je ne crois pas que la photographie puisse mettre fin à la guerre, mais elle me donne une raison de continuer à faire mon travail. De faire ce que je fais de mieux avec ma souffrance et ma compassion", explique le photographe.

Lien historique

En outre, l'usage du collodion humide tisse un lien historique important. En 1855, l'Anglais Roger Fenton partait photographier la guerre en Crimée avec cette technique à l'époque novatrice.

Edward Kaprov s'inscrit ainsi dans la lignée de l'un des premiers photographes de guerre du 19e siècle et raconte, en substance, la permanence de l'horreur de la guerre malgré l’évolution de l’histoire. "J’ai essayé de juxtaposer le passé et le présent. J'essaie délibérément de confondre le spectateur pour qu'il regarde plus attentivement", précise-t-il.

Aux côtés du travail de Kaprov, l'exposition présente des tirages originaux de grands photographes historiques comme justement Roger Fenton. Mais aussi contemporains telle Sally Mann qui a aussi traité la guerre avec ce procédé.

Idéaux brisés

Edward Kaprov est né en 1975 dans l'ex-Union soviétique avant d'émigrer en Israël au début des années 1990. Pendant plus de vingt ans, il a pratiqué la photographie documentaire en tant que photographe indépendant, collaborant notamment avec le "National Geographic", "Geo" et "El País". A travers ses travaux, il établit des liens entre les idéaux brisés de sa terre d'accueil et ceux de sa patrie d'origine.

De ses reportages sur l'armée israélienne aux manifestations palestiniennes, en passant par les orphelinats de Tchétchénie, le photographe met en lumière l'inhumanité et l'absurdité du monde. Présenté dans l’exposition, son film "Ukraine: un photographe dans la guerre" a reçu le prix Bayeux 2023 catégorie TV Grand Format - Prix international Crisis Group.

Collaboration avec l'EVAM

Enfin, dans le cadre de cette exposition, le Musée suisse de l'appareil photographique collabore avec les foyers de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM). Un projet pilote veut contribuer à l'intégration sociale des personnes migrantes ainsi qu'à leur légitimation en tant que visiteuses d'institutions culturelles. L'entrée est notamment libre pour elles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Le métro m3 suivra sa propre voie

Publié

le

La conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite a présenté jeudi les projets revus et optimisés des métros lausannois m2 et m3, ici en compagnie de l'ancien conseiller aux Etats et ex-municipal lausannois Olivier Francais, qui prendra la tête du Comité du pilotage de cette réorientation des programmes. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le contexte du retard du chantier de la gare de Lausanne, les projets des métros lausannois m2 et surtout m3 ont été repensés. La future troisième voie sera construite pour elle-même et donc déconnectée du m2, ont annoncé jeudi la Ville et le Canton de Vaud.

Le métro m3 suivra sa propre voie sous Lausanne. Le canton de Vaud, la Ville de Lausanne et les tl ont présenté ce jeudi l’avancée du projet d’amélioration des métros de la capitale vaudoise. Son tracé sera décalé à l'ouest de l'actuel tunnel entre la gare et le Flon, dans le futur tunnel à double voie initialement prévu pour élargir le m2. Ainsi modifié, le parcours du m3 reliera directement la gare à Chauderon, sans arrêt au Flon, avant de se diriger comme prévu vers le plateau de la Blécherette, au nord-ouest de la capitale vaudoise.

Le projet tel que présenté en 2018 comprenait des inconvénients majeurs, explique Nuria Gorrite, ministre vaudoise des infrastructures.

Mais dans le contexte du retard du chantier de la gare de Lausanne, la construction du m3 est-elle encore pertinente ? La réponse d’Olivier Français, président du comité de pilotage du projet.

Du côté des transports publics de la région lausannoise, on prévoit justement un renouvellement des automatismes des rames du m2. Car en 2023, cette ligne très prisée a transporté plus de 35 millions de personnes, soit 10 millions de plus que sa capacité. Tinetta Maystre, présidente du Conseil d'administration des tl.

Le Flon et la place Chauderon repensés

La place Chauderon est donc appelée à devenir un nouveau pôle de mobilité. Il y aura ainsi trois pôles principaux combinant les différents modes de transports publics avec des liaisons métro, trains et bus: le pôle Gare (m2/m3/CFF/bus), le pôle Flon (m1/m2/LEB/tram) et le pôle Chauderon (m3/LEB/BHNS/bus/tram), qui accueillera à terme plus de 90'000 passagers quotidiens à l'horizon 2035, soit l'équivalent de la station Flon aujourd'hui.

On retrouve Olivier Français, président du comité de pilotage du projet.

Plusieurs étapes sont nécessaires avant la pose de la première pierre du métro m3. Il y aura notamment la validation par le Grand Conseil du budget de 2 milliards. e comité de pilotage du projet mise sur 2034, année de la fin des travaux de la place de la gare de Lausanne.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

Continuer la lecture

Économie

Début d'année en demi-teinte pour Julius Bär

Publié

le

Les remous provoqués par l'affaire des prêts octroyés au groupe autrichien en faillite Signa et le départ consécutif du patron de Julius Bär ont affecté les entrées d'argent de la banque. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le gestionnaire de fortune Julius Bär a profité de l'évolution positive des marchés actions et du franc en début d'année pour étoffer ses avoirs sous gestion. Mais la collecte d'argent a clairement manqué les attentes.

Entre janvier et fin avril, les avoirs sous gestion ont augmenté à 471 milliards de francs, en hausse de 10% depuis le début de l'année, portés par des effets positifs de changes et la bonne évolution des marchés actions, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué.

Après un "départ négatif en janvier", les afflux nets d'argent nouveau ont quant à eux atteint 1 milliard à la fin de la période sous revue, comparé à des entrées de fonds de 3,5 milliards sur la même période en 2023.

Le groupe a également dévoilé d'autres indicateurs de performance, notamment le rapport entre les coûts et les recettes qui s'est dégradé à "près de" 69%, après environ 66% il y a un an. La marge brute s'est pour sa part élevée à environ 89 points de base, après "un peu plus de 92 points" sur les quatre premiers mois de 2023.

Alors que les avoirs sous gestion et la marge brute dépassent les attentes des analystes interrogés par l'agence AWP, les entrées de liquidités ont clairement manqué les anticipations de 5,1 milliards.

La direction n'a pas formulé de nouvelle prévision. Jusqu'à présent, la banque anticipe entre 2023 et 2025 une marge avant impôts ajustée entre 28 et 31 points de base et un rapport entre les coûts et les recettes "inférieur à 64%".

Rebond de l'action

Face aux lourds amortissements inscrits dans le cadre des crédits accordés au groupe autrichien en faillite Signa, l'établissement zurichois avait relevé en février son objectif d'économies brutes à 130 millions de francs, contre 120 millions précédemment. Cette année, 250 postes doivent être supprimés, mais parallèlement le groupe veut recruter 60 à 65 conseillers clientèle, dont plus de la moitié ont été embauchés depuis début 2024.

L'an dernier, la banque a vu ses résultats lourdement pénalisés par l'affaire Signa, le bénéfice net (IFRS) chutant de 52% à 454 millions de francs. Ce repli a été la conséquence d'une perte nette sur crédits de 606,3 millions de francs ayant occasionné un amortissement de 586 millions et qui est liée au crédit défaillant accordé à l'entrepreneur autrichien René Benko.

Face à ces pertes, Julius Bär avait congédié début février son patron Philipp Rickenbacher. Le directeur général adjoint Nic Dreckmann assure depuis l'intérim et une "recherche externe" a été lancée pour lui trouver un successeur. Aucune nouvelle annonce n'a été faite à ce sujet.

L'analyste de Vontobel Andreas Venditti a qualifié de "faibles" les entrées de fonds. "Julius Bär a dû souffrir d'un très difficile mois de janvier", a-t-il estimé. Selon l'expert, la banque a subi des sorties d'argent supérieures à 2 milliards de francs sur le premier mois de l'année.

Après avoir ouvert dans le rouge, le titre Julius Bär se ressaisissait et grimpait de 3,2%, à 56 francs, à la clôture. Son indice de référence SLI montait lui de 0,43%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Les obstacles rencontrés trouvent désormais des solutions, certes peu conventionnelles mais fiables, grâce à Saturne qui consolide vos avancées !

Les Sujets à la Une

X