Reprise du travail à Leroy Merlin de Furiani

Reprise du travail à Leroy Merlin de Furiani


Rose Casado le Vendredi 17 Mai 2024 à 10:55

Depuis ce jeudi 16 mai, le personnel du magasin Leroy Merlin à Furiani étaiten grève. Sur les 153 employés, 80% suivaient le mouvement. Ils réclamaient une revalorisation de leur grille salariale. Le mouvement a pris fin ce vendredi après-midi après l’accord intervenu entre les salariés et la direction de l'enseigne/



Environs 80% des employés de Leroy Merlin Furiani font grève devant le magasin depuis jeudi 16 mai 2024.
Environs 80% des employés de Leroy Merlin Furiani font grève devant le magasin depuis jeudi 16 mai 2024.
La grève se poursuivait encore vendredi matin au Leroy Merlin de Furiani où environ 80 % des salariés avaient prolongé leur mouvement, débuté la veille,  dès 6 heures du matin. Sous l'égide de la CGT et du STC, cette mobilisation avait pour objectif principal la revalorisation des salaires. « Les gens sont confiants, unis, mais aussi dans l’attente. C’est un gros sacrifice de faire grève », notait Jean-Jacques Chauchard, délégué syndical CGT et porte-parole de l’intersyndicale, en marge du rassemblement. « Les jours précédents, nous avons été reçus plusieurs fois par la direction, précise-t-il. Nous avons-nous même déclenché un CSE extraordinaire, pour pouvoir nous faire entendre, avec les organisations syndicales, le CSE et les agents de maîtrise. Malheureusement, le discours est toujours le même : pas d’argent cette année. Pourtant, il y a des investissements […], mais il n’y a pas d’argent pour nous. » 

Grève des employés de Leroy Merlin Furiani entamée jeudi 16 mai 2024.
Grève des employés de Leroy Merlin Furiani entamée jeudi 16 mai 2024.

Jean-Jacques Chauchard déplorait la perte de « 60% des primes sur l’intéressement » en trois ans pour les salariés. « La prime de participation qui tombe une fois par an est à 0 depuis trois ans », ajoute-t-il, tandis que « les dernières négociations n’ont pas permis d’augmentation générale ». Après un entretien avec la direction à la fin de la journée du 16 mai, les grévistes attendaient la proposition de la direction. « Si elle est honorable, nous l’accepterons, sinon, nous continuerons le piquet de grève, le temps qu’il faudra. » Jean-Jacques Chauchard se dit « confiant », mais fait tout de même état d’un état de « détresse » au sein des salariés.  
En fin d'après-midi on apprenait que le conflit avait pris fin.