Deux-Sèvres : les agapes de la Carna de Parthenay, une véritable institution
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Les Fêtes de Pentecôte 2024 se sont élancées jusqu’au lundi 20 mai à Parthenay. Réjouissances en vue dans la rue… et dans les assiettes, bien sûr. Effet bœuf garanti.
Sans rien renier de leurs origines au pays de le l’élevage de la parthenaise, les Fêtes de Pentecôte de Parthenay se sont élancées jusqu’au lundi 20 mai 2024. Inscrit jusque dans les gênes du nom de Carna fiesta, l’effet bœuf est garanti tout le week-end dans les assiettes de ces agapes passées au rang d’institution depuis leurs origines en 1927.
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Dans la ruche vibrionnante de cette 90e édition en pleine installation sous les trombes orageuses de la place du Drapeau, vendredi 17 mai, Tozé Padilha n’est pas le dernier à se réjouir des festivités. Le patron bocain du Bœuf parthenaisien, quelque deux mille couverts servis ici l’an passé, sait qu’il a affaire « à de gros consommateurs de viande ». Sa « petite bête » parthenaise de 400 kg sustentera son monde en entrecôtes, pavés et faux-filets grillés.
Pour sa première ici après l’expérience heureuse du Festival de l’élevage et de la gastronomie, au champ de foire fin septembre 2023, le réseau Bienvenue à la ferme s’appuiera sur dix producteurs des Deux-Sèvres. Dans son incontournable Gâti burger, le bœuf ne sera pas le seul roi de la fête avec des déclinaisons locales à l’agneau ou au canard aussi.
La première de Bienvenue à la ferme
« L’esprit, c’est la convivialité, la bonne humeur et le manger local », campe Bérengère Gaillard, éleveuse de canards (Ménigoute), coprésidente de ce réseau départemental du circuit court avec Nathalie Bouteiller, qui élève des agneaux et des volailles au Tallud. « On partage un espace et aussi les assiettes à l’image du Trio des éleveurs, une formule avec des grillades de veau, d’agneau ou de canard », ajoute Nathalie Bouteiller. Puis lundi, place au premier marché des producteurs de pays de Bienvenue à la ferme pour les Fêtes de Pentecôte.
On n’oublie pas les spécialités du fidèle Chalet alsacien, ni les kebabs et burgers du stand de chichis de Philippe. Pas plus que La Cuisine de Colette de Samuel Ferru. « Chez Ferru, pas de superflu, on n’est jamais pris au dépourvu », piaffe le papa Alain Ferru, une bonne quinzaine d’années de Carna fiesta au compteur.
Côté buvettes, parmi les sept stands (liste ci-dessous), celui des basketteurs parthenaisiens du P2B 79 propose des sandwichs chauds ou froids. « Pour l’association, c’est l’une des plus grosses entrées d’argent de l’année », acquiesce Charlène Sureau, à la commission animation du club. Nourrissante Carna.