"J'ai arrêté de travailler pour le suivre" : des parents passionnés au Mondial Pupilles de Plomelin - France Bleu
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"J'ai arrêté de travailler pour le suivre" : des parents passionnés au Mondial Pupilles de Plomelin

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Le Mondial Pupilles a débuté ce jeudi 9 mai dans 11 communes de Cornouaille. Depuis 1986, il rassemble des centaines de jeunes qui espèrent percer dans le football, venus parfois de loin avec leurs parents à la découverte de la Bretagne.

Le Mondial Pupilles de Plomelin rassemble chaque année des centaines de jeunes footballers venus de tous horizons Le Mondial Pupilles de Plomelin rassemble chaque année des centaines de jeunes footballers venus de tous horizons
Le Mondial Pupilles de Plomelin rassemble chaque année des centaines de jeunes footballers venus de tous horizons © Maxppp - PHOTOPQR/OUEST FRANCE TEAMSHOOT

Beaucoup de monde attendu dans le sud-Finistère jusqu'à ce dimanche 12 mai dans les stades qui accueillent le Mondial Pupilles, la compétition de foot des U13 qui se tient chaque année depuis 1986. À partir des quarts de finale, les matchs se dérouleront à Plomelin. Mais d'ici là, ce sont pas moins de 11 communes de Cornouaille qui participent à l'événement : Pluguffan, Penmarch, Gourlizon, Combrit, Douarnenez, Primelin, Plogastel-Saint-Germain pour les garçons, et Ergué-Gabéric, Quimper et Quimperlé pour le tournoi féminin.

Long périple

Certains joueurs ont fait un long périple pour rejoindre le Finistère. Des clubs malgaches, québécois, allemands ou belges sont opposés à des formations françaises comme Toulouse, Reims ou Angers, et locales comme Ergué-Gabéric, Pont-l'Abbé ou Plabennec.

L'équipe de Charleroi (Belgique) a ainsi posé ses sacs à Plogastel-Saint-Germain pour la phase de poule. Sur le parking du complexe sportif, Catherine Martin, la mère d'un jeune joueur belge, commente : "Les joueurs sont venus en train et les parents ont suivi en voiture. On a mis 12h et demie pour arriver !" La faute aux embouteillages pour le long pont de l'Ascension. Dans le public, un certain Paul Le Guen est venu assister à quelques rencontres : "J'aime bien l'ambiance des tournois de jeunes et le plaisir qu'ils prennent à disputer ce genre de compétitions."

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Catherine suit aujourd'hui son fils Maël un peu partout. Il dégage d'ailleurs une maturité étonnante du haut de ses 12 ans : "Il sait très bien qu'il doit bien travailler à l'école, il s'autogère avec une très bonne hygiène de vie, pour l'alimentation, le sommeil. On espère qu'il réalisera son rêve." La maman, qui a découvert le talent de son fils à l'école, "d'autres parents nous ont dit qu'il avait quelque chose en plus", a dû arrêter de travailler pour suivre le fiston à droite à gauche : "Il a joué à Valenciennes avant de rejoindre Charleroi donc ça nous fait chaud au cœur de revenir ici en France."

"On a découvert le gâteau breton, franchement, c'est bon !"

Maël justement se prête au jeu de l'interview comme un futur pro, un peu déçu par la défaite du jour de son équipe contre Toulouse (2-1) : "On est invité à ce tournoi, on a envie de montrer une belle image de nous et du club. On a fait 8h de train pour venir jusqu'ici, on n'a pas envie de faire que de la figuration. C'est une aventure extraordinaire que peu ont la chance de vivre."

Catherine, qui a réservé un bungalow au camping pour la durée du tournoi, n'aura peut-être pas beaucoup de temps pour découvrir le sud-Finistère : "On va essayer de se balader un peu quand même, en tout cas la région est magnifique et il paraît qu'on vous a amené le soleil, ne soyez pas jaloux, c'est pareil en Belgique, il a plu pendant six mois."

Arthur, un autre jeune joueur de l'équipe, a profité de la plage à la descente du train : "Ça fait du bien de se dégourdir les jambes après 8h de train." Et sa famille d'accueil lui a fait découvrir le gâteau breton : "Franchement, c'est bon, je ne m'attendais pas du tout à ce goût."

Phases finales

Les jeunes Belges vont tenter de se qualifier pour les phases finales ce week-end. Tout reste ouvert puisque, après leur défaite contre Toulouse, ils ont fait match nul contre Villefranche (0-0) et battu Pont l'Abbé (2-0).

Catherine sera aux premières loges. Et quand on lui demande si elle a digéré la défaite des Diables Rouges en demi-finale contre la France en 2018, elle rigole : "Oui, bien sûr, c'est le meilleur qui gagne à la fin, hein."

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